Des figures de la lutte à contre-courant des nouveaux horaires imposés

Lors du combat organisé le 4 avril par Gaston Productions, une controverse a émergé autour des horaires de fin de journée des galas de lutte. Plusieurs acteurs de cette discipline traditionnelle, notamment Malick Thiandoum, Fadam 2, et Jamaïcain, ont exprimé leur désaccord face aux nouvelles dispositions instaurées par le CNG visant à conclure les événements à 18h30.

Malgré le respect apparent des nouvelles règles, certaines voix au sein de l’arène ont jugé ces mesures préjudiciables à l’essence même de la lutte. Selon nos confrères de Kawtef, les promoteurs, les passionnés ainsi que certains reporters sont montés au créneau, considérant ces changements comme un coup porté au charme de la discipline.

Chroniqueur de Bantamba TV, Fadam 2 s’est dit mécontent à la suite du combat opposant Ada Fass à Lac 2. Pour lui, « cela ne participe pas au développement de la lutte. Les neuf combats ont été bâclés pour respecter les horaires. Cela nuit non seulement à la qualité de l’événement mais aussi aux ventes de billets. » Il poursuit en affirmant que si cela perdure, les promoteurs risquent de désinvestir dans la lutte, et lui-même pourrait se retirer de cet univers qui le passionne.

De son côté, le promoteur Fallou Ndiaye, tout en soutenant les propos de Fadam 2, a annoncé son retrait futur : « Il me reste deux journées à organiser. Après cela, je me retirerai si ces conditions persistent. »

Jamaïcain, autre figure de la promotion de Jam Production, a également partagé ses réserves, observant qu’à 18h30, de nombreux amateurs continuent d’arriver au stade, manquant ainsi le grand combat. Il appelle les promoteurs à s’unir contre cette règlementation.

Malick Thiandoum, intervenant au micro de Mprod, a quant à lui critiqué la nature impopulaire et inadéquate des décisions prises par les autorités, estimant nécessaire une évaluation pour préserver l’attrait de la lutte.