Des directives sont données pour plus de rendement en riz au Sénégal

La restructuration du financement et de la subvention de l’Etat à la filière rizicole, ainsi que le renforcement des capacités des acteurs et de la chaîne de valeur de cette filière sont parmi les principales recommandations, à l’issue d’une réflexion sur le financement de la riziculture par les institutions financières, qui a pris fin jeudi à Dakar. 

Réunis pendant deux jours (du 28 au 29) autour du thème : « Quel modèle de financement inclusif de la chaîne de valeurs riz au Sénégal face au défi de l’autosuffisance », ces acteurs ont formulé plusieurs recommandations pour arriver à une autosuffisance en riz au Sénégal.

« Le gouvernement du Sénégal va travailler à la mise en œuvre de ces recommandations pour que la filière riz, qui est en train d’obtenir de bons résultats, atteigne ses objectifs », a déclaré Moustapha Lô Diatta, secrétaire d’Etat chargé de l’accompagnement et de la mutualisation des organisations paysannes.

Présidant la clôture de cet atelier ouvert mercredi à Dakar, il a souligné que le Sénégal est à mi-chemin pour atteindre ses objectifs d’autosuffisance en riz en 2017.

« Nous vous félicitons de ces recommandations fortes proposées, a-t- il souligné. Vos réflexions vont dans le sens d’approfondir tous ces efforts afin que cet objectif puisse être atteint », a indiqué le secrétaire d’Etat, disant apprécier « les résultats remarquables qui sont produits dans la riziculture ».

Il a signalé que l’Etat du Sénégal a mobilisé beaucoup d’argent en faveur de la filière. « Notre responsabilité commune est de travailler à pérenniser cette dynamique grâce à l’amélioration continue des conditions de rentabilité », a t-il soutenu.

Il a annoncé qu’un travail sera mené en 2017 pour restructurer les interprofessions et faire en sorte qu’elles soient viables. Il a sollicité le concours de tous les acteurs pour une restructuration de la riziculture profitable à tous et qui servira de socle à la nécessaire relation de confiance entre financiers et bénéficiaires.

« Le chef de l’Etat s’évertue à rechercher une augmentation du volume de l’épargne nationale disponible pour l’investissement productif », a souligné le secrétaire d’Etat, avant d’appeler les Sénégalais à travailler à l’accroissement du taux d’épargne qui influence fortement le décollage de la croissance.

COMMENTAIRES
    Publiez un commentaire