L’Ambassade des Comores au Sénégal délivre des Faux « SAUF-CONDUITS » et trompe la vigilance des autorités aéroportuaires du Sénégal L’Ambassade des Comores au Sénégal se permet de violer, depuis 2015, le code pénal sénégalais, en délivrant des fausses « sauf conduite » a des personnes ayant une identité différente.
L’usurpation d’identité, visé par le Chapitre IV – Paragraphe V – Article 137 et 138 du Code Pénale Sénégalais, est devenue monnaie courante dans cette ambassade.
L’usurpation d’identité inclut d’autres comportements, également incriminés : l’usage d’un faux nom dans un acte public, l’usurpation d’état civil et l’usurpation de nom et de casier judiciaire. L’usage des fausses identités et des faux papiers permet la commission de multiples autres infractions dans tous les domaines criminels.
Depuis les accords de coopération technique en matière de personnel et de représentation diplomatique et consulaire entre le Sénégal et les Comores, signés à Moroni le 10 Juillet 1976, le comorien résident à Dakar s’est toujours senti chez lui et vivait en parfaite cohésion et harmonie avec, non seulement ses compatriotes, mais également avec toutes les nationalités présentes au Sénégal. Ce qui, malheureusement, n’est pas le cas de nos jours.
Dès 2015, année d’accréditation de l’ambassadeur, M. Moustakim Said Attoumane et de son ancien Secrétaire, actuel premier Conseiller, M. Andinane Ibrahim, la délivrance des saufs conduite s’est multipliée, dont la majorité sont des fausses, moyennant une somme de 20 000 FCFA. Par ailleurs, il ne se passe aucun vol Sénégal-Comores, sans que les autorités sénégalaises, au niveau de l’AIBD, ne trouvent à leur possession des sauf conduites présentées par des comoriens.
En sus de cette lourde violation, on souligne également la corruption, le favoritisme, le trafic d’intérêt et surtout la discrimination, sur tous les services au sein de cette institution diplomatique, notamment les bourses d’études de coopération, délivrées aux Comoriens par l’Etat sénégalais.
Depuis 2017, la méthode utilisée pour la gestion des 50 bourses annuelles de l’Etat sénégalais, est critiquées de manière sévère par les étudiants comoriens présents au Sénégal. Ce qui a poussé à toute la communauté comorienne du Sénégal, à faire un sit-in dans l’ambassade pendant plusieurs jours. Cette manifestation d’Avril 2017, a vu l’arrivée d’un émissaire à Dakar pour essayer en vain de trouver une entente. Jusqu’aujourd’hui, les comoriens du Sénégal, ne décolèrent pas sur cette question de Bourse, ils demandent plus de transparence, d’équité et d’égalité de chance, et dénoncent la corruption, le favoritisme et le militantisme.
Ces deux hommes ont transformé l’institution diplomatique à un Quartier Général d’un parti politique au pouvoir, et parfois même, comme une entreprise commerciale, qui se fait de l’argent sans aucun reçu ni trace que ce soit. Ils participent très souvent aux divisions de la diaspora comorienne du Sénégal, en s’y mêlant et en prenant positions aux différends, qui peuvent se trouver dans l’association estudiantine, au lieu de faire la médiation ou à défaut de rester neutre.
Pour démontrer davantage la mauvaise foi et la gestion catastrophique de cette ambassade, on peut aussi souligner ces faits :
- De 2017 à 2020, l’ambassade était non grata à tous les évènements de l’association estudiantine. Ce qui les arrangeait pour mieux faire leurs affaires en douce.
Ils ont officiellement bloqué les inscriptions des étudiants comoriens dans les écoles nationales du Sénégal.
Par abus de pouvoir, ils font des mises à pieds à un des membres du personnel, car il ose des fois indexer la mauvaise gestion ; Ce qui choque une grande partie des comoriens du Sénégal.
Ils usent du trafic d’influence pour empêcher des réunions pacifiques, en violant le droit constitutionnel sénégalais.
Ils négocient des inscriptions par corruption, au-delà des quotas ou des refus à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;
Ils ont recommandé à l’ambassade du Maroc d’endurcir les démarches de demande de visa pour les comoriens et à la police des étrangers du Sénégal d’endurcir leurs études des dossiers des demandeurs de la carte de séjour ;
Ils ont avoué avoir chanté à un étudiant comorien qui voulait manifester contre le régime comorien, en lui parlant de sa probable obtention de bourse d’études.
Ces deux hommes, ont non seulement violé le code civil sénégalais, puis quelques articles de la déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948, mais également, violés plusieurs articles de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques de 1961, notamment en ses articles 3 – 10 – 11 – 41, pour ne citer que ceux-là.
L’image de l’étudiant comorien au Sénégal se dégrade depuis l’entrée en fonction de ces hommes. Ainsi, la diaspora Comorienne du Sénégal appel à toutes les autorités sénégalaises, de rester vigilantes face à ces Saufs Conduites, car si toutes les ambassades font ainsi, le Sénégal devient une passoire, des terroristes ou des trafiquants peuvent entrer et sortir sans aucun contrôle.
Le Ministère des affaires étrangères de l’Union des Comores, le Ministère des affaires étrangères du Sénégal, Ministère de l’intérieur du Sénégal, le Ministère du Tourisme et des Transports Aériens du Sénégal, des Directions et toute l’opinion publique sénégalaise et comorienne seront alertés.
Par la Diaspora Comorienne du Sénégal
Le Mouvement DAWULA YA HAKI, Section Sénégal