Déclaration à l’état-civil: Le ministère de la Justice lance une campagne de sensibilisation…

En collaboration avec la Fondation Osiwa, le ministère de la justice, à travers le service de la Justice de proximité, a initié une campagne de sensibilisation sur l’état-civil. La cérémonie de lancement a été présidée par la secrétaire générale du ministère.

Venue représenter le ministre de la justice, Mme Aïcha Gassama Tall, a souligné l’importance que revêt l’inscription à l’état-civil, notamment dans son articulation avec l’axe III du Pse.

Pour elle, «la problématique de l’état civil est inscrite au cœur des politiques publiques». D’où l’importance d’un tel «projet qui répond à la préoccupation de l’axe III du Plan Sénégal émergent (Pse), qui consacre le respect des droits et libertés, la sécurité, la bonne gouvernance comme des piliers fondamentaux de l’émergence économique et sociale».

En outre, un état-civil fiable peut être un outil d’aide à la décision, car «l’état civil permet, sur la base des informations qu’il fournit, de disposer de statistiques fiables pour formuler des prévisions raisonnables. C’est aussi un moyen d’information pour la mise à jour de fichiers, tels que le fichier électoral, le fichier des contribuables et le fichier de la sécurité sociale. Toutes choses qui donnent à comprendre que l’acte d’état civil permet au citoyen de jouir pleinement de ses droits civiques, politiques et économiques».

Dès lors la non déclaration à l’état-civil peut constituer une sorte d’entorse au droit des enfants et des citoyens en général, «l’absence de déclaration à l’état civil prive le citoyen de son droit de fréquenter l’école, de bénéficier de la confiance des institutions de crédit ou de disposer de précieux actes administratifs».

Prenant la parole la responsable d’Osiwa, Mme Awa Bâ, a rappelé l’appui dont le ministère de la Justice a bénéficié au titre de ce partenariat. Au sujet de la problématique de l’enregistrement à l’état-civil, elle fait part de l’expérience du Burkina Faso et des performances réalisées par ce pays en matière d’état civil. Elle a fait part de la disponibilité d’Osiwa d’agir dans le sens de faire profiter à notre pays de l’expérience du pays des hommes intègres en la matière.

Un soutien magnifié par la représentante du ministre de la Justice eu égard au fait que «la déclaration à l’état civil de certains faits, en particulier la naissance des enfants, constituent une réelle préoccupation pour notre pays et pour nos concitoyens. En appuyant ce projet, votre institution a montré qu’elle a compris la centralité de l’état civil dans l’accès à la citoyenneté». 

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