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Décès Golbert Diagne : "C’est une autre grande bibliothèque qui brûle" (Madické Niang)

Le grand Golbert Diagne est parti. La grande famille des médias et de la culture sénégalaise et bien au delà celle africaine, vient encore là de perdre : un homme au talent exceptionnel.

Aujourd’hui, par la disparition de Golbert Diagne, c’est une autre grande bibliothèque qui brûle, amenant avec lui, plus d’un demi-siècle d’histoire de la dramaturgie sénégalaise et des médias au Sénégal.

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Golbert Diagne fut un homme de culture émérite, un grand journaliste, artiste à plein régime ; un homme talentueux et engagé ; sincère. Il a toujours été droit dans ses bottes. Il aura tout donné pour son pays, car sa vie a été un exemple de patriotisme. Il a eu toute sa vie durant, à servir encore et encore sa patrie. La ville de Saint-Louis vient elle aussi de perdre un de ses illustres fils et l’un de ses plus grands porte-étendard.

Je présente mes condoléances les plus attristées à la famille éplorée ; à la famille de la presse et de la culture sénégalaise, à la ville de Saint-Louis, à tous les Saint-Louisiens, mais aussi à toute la nation sénégalaise. Qu’il repose en paix.

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Président Madické Niang

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2 commentaires

  1. Bour Sine

    Que la terre de ‘’Ndar’ ’qu’il aimait et avait choisie l’emplacement qu’à sa mort, on l’y enterrât ; lui soit légère ; lui qui a mis sur pieds une chaîne de radio et animé pendant des décennies, l’émission plus que populaire « Ndar Ragne »

    Cette plateforme lui a permis à Alioune Badara DIAGNE Golbert, de vendre la destination Saint-Louis et de faire rayonner cette ville à travers le monde. La sécurité des populations de la ville, a toujours été son credo ; au point que chaque jour à 11 heures, il ouvrait le micro à tous ceux avaient une contribution à apporter ou une dénonciation à faire auprès des autorités et auditeurs, dans la courtoisie et le stricte intérêt de « Ndar » Il était une véritable montagne d’informations utiles pour assoir une bonne stratégie de sécurité mais aussi un véritable « samba-ndar » comme il aimait appeler les enfants de cette ville, lieu-vestige de l’administration coloniale. Il était toujours aux aguets de toute information d’ordre sécuritaire ; particulièrement recueillie à la source, pour la livrer aux auditeurs. Un véritable baromètre de la sécurité et quiétude de Saint-Louis où il lui arrivait (1998-2001) d’intégrer les services de sécurité ; au moment de certaines opérations, pour une meilleur traduction des efforts que déployaient ces effectifs. Qu’il repose en paix et que sa succession sache qu’elle a perdu un monstre de la communication, sous toutes ses formes.


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