Décès de Fadiouf Ndiaye – Dr Mboup alerte : « À part Génération Foot, la majorité des clubs n’ont ni ambulance médicalisée ni défibrillateur »

Le football sénégalais est une nouvelle fois endeuillé. Samedi 17 mai 2025, Fadiouf Ndiaye, capitaine de l’Union Sportive de Ouakam (USO), a succombé à un malaise survenu à la mi-temps du match contre Oslo FA, en Ligue 1. Ce décès brutal, survenu avant son arrivée au centre de santé, met crûment en lumière les insuffisances criantes du dispositif médical dans les clubs professionnels du pays.
Dans un témoignage exclusif recueilli par LeSoleil.sn, le médecin du club, Dr Issa Mboup, revient sur les derniers instants du joueur, mais surtout sur les conditions structurelles qui, selon lui, peuvent coûter des vies. « Fadiouf rigolait avec ses coéquipiers à la pause. Rien ne laissait présager un tel drame », confie-t-il avec émotion. Pourtant, quelques instants plus tard, le joueur de 30 ans s’effondrait dans les vestiaires, victime d’un malaise fatal.
Pour le Dr Mboup, le problème dépasse le cas isolé de Fadiouf. Il alerte sur l’absence quasi-généralisée de matériel médical adéquat dans les clubs : « À part Génération Foot, qui dispose d’une ambulance médicalisée et peut-être d’un défibrillateur, la plupart des équipes n’ont aucun équipement de ce type. » Il précise que Fadiouf avait été déclaré médicalement apte en septembre 2024, après des examens sans anomalies détectées par la Ligue professionnelle.
Cette tragédie révèle un mal profond : le manque d’ambulances équipées, de défibrillateurs et de personnel formé pour gérer les situations d’urgence sur les terrains de football. « Ce n’est pas un investissement colossal, mais il peut sauver des vies », martèle le médecin, appelant à une réforme urgente des normes médicales dans le championnat national.
C’était juste son heure qui est venue. Naniou ko nianal Suniou borom yëureum ko teh balko ay bakaram.
Naniou Diémeu déf lou bakh autour de nous teh fass thi djoulibi balla nioune tamit souniou heure di djote.
Donc pas besoin d’avoir des hôpitaux.
Les femmes peuvent accoucher chez elles.
Pas besoin de code de la route.
Pas besoin d’apprendre à nager.
Pas besoin de se lever.
Pas besoin de manger.
Pas besoin de vivre.
Pas besoin de vous répondre non plus…..