De l’eau dans les régions de Thiès et Diourbel: La soif du Kadjoor et du Baol étanchée

De l’eau dans les régions de Thiès et Diourbel: La soif du Kadjoor et du Baol étanchée

La cérémonie de signature de contrat de délégation de service public de l’eau dans les régions de Thiès et de Diourbel a eu lieu, ce vendredi, entre l’Office des forages ruraux(Ofor) et le Groupement aquatech-Munif  group Sa.

Ce nouveau geste qui traduit le partenariat public-privé, premier du genre dans notre pays, va   permettre une gestion efficiente du liquide précieux en qualité et en quantité suffisante dans les deux localités précités.

Et le directeur général de l’Ofor, M. Lansana Gagny Sakhov a souligné que «le gouvernement de la République du Sénégal a décidé de confier la gestion du liquide précieux à des privés comme  le groupement Aquatech- Munif Sa. Cela traduit, une fois de plus, la haute vision de l’hydraulique du président de la République, M. Macky Sall. Ils vont procéder l’installation de forges avec des unités de potabilités. Ils vont également veiller sur une meilleure qualité bactériologique de l’eau. En un mot, on entend trouver des solutions aux problèmes structurels de l’accès à l’eau potable».

M.Tahirou Seydou Sarr, président directeur général de Munif Group Sa de saluer cette initiative de l’Etat du Sénégal qui consiste à inviter le privé dans la gestion de l’eau.

«Cette nouvelle mission va nous permettre de montrer notre expertise et notre savoir-faire. C’est une grande première en Afrique. C’est une révolution dans le secteur car, en plus de l’eau  pour la boisson, une bonne quantité va servir à booster  l’agriculture mais aussi à étancher la soif des bétails», a lancé M.Sarr.

Le secrétaire d’Etat à l’Hydraulique qui se félicite de cette réforme de l’Etat du Sénégal qui a trouvé l’assentiment des maires des régions de  Thiès et de Diourbel d’énumérer :

«Cette cérémonie concrétise les nobles objectifs de son Excellence M. Macky Sall. La sécurité de l’approvisionnement en eau englobe aussi la conception de  la sécurité humaine. C’est même une question de dignité ; il veut instaurer des citoyens qui sont tous d’égale dignité. D’ici à 2018, nous allons construire quelque 600 forages pour un coût global de 100 milliards de F Cfa», a fait savoir M. Faye.

3 COMMENTAIRES
  • Jean-Pierre CANOT

    Ceci passe avant toute autre chose par le redéploiement de l’agriculture qui a pratiquement été abandonnée depuis l’indépendance.

    Ce redéploiement ne saurait se faire qu’en s’inspirant pour l’organisation du secteur agricole du modèle coopératif qui a permis le développement des agricultures européennes lorsqu’elles étaient dans la situation de celle du Sénégal.
    Tous, les projets de développement, de la Banque Mondiale, de l’Union Européenne ou de l’Agence Française de Développement, ont lamentablement échoué et continueront à échouer tant que l’on persiste à ne pas admettre, que cette organisation coopérative du secteur agricole, encore une fois à la base de toute l’économie, doit s’appliquer aux composantes humaine, technique, et économique et financière du secteur primaire.

    On pourra répondre à cela qu’en matière financière c’est bien ce que fait la micro finance ce qui est absolument faux.

    La micro finance longtemps rejetée par la Banque Mondiale, qui appliquait le sinistre ajustement structurel, est devenue, y compris chez cette Banque Mondiale, la tarte à la crème du développement.
    Or la micro finance, déjà connue à Babylone n’est que la toute première étape du modèle coopératif précité.
    Si l’on refuse de dépasser cette première étape, on est irrémédiablement condamné à rester dans la situation déplorable actuelle

    On ne doit pas en outre faire des cultures pour l’exportation, qui ne permettent pas d’acheter de quoi manger, mais des cultures qui permettent de se nourrir.

    En ce qui concerne le partenariat public privé – il faut dire BOT Build,Operate, Transfer- , un projet de l’AFD a lamentablement échoué à cause de cette ineptie au début des années 2000.

    Une mission proposait en effet des solutions d’organisation de l’agriculture afin de corriger les graves erreurs dans la mise en œuvre des terres de la vallée, suite à la mise en place 20 ans avant des barrages sur le fleuve Sénégal.

    La proposition, qui eut permis l’organisation de l’agriculture de tout le pays, fut violemment rejetée par une poignée d’incompétents, pour qui il ne fallait que répondre à la question :

    « Quels sont les moyens d’attirer des investisseurs externes pour financer l’investissement ? »

    Autrement dit, le développement de cette région, où existent des exploitations de six cent mètres de long sur deux mètres de large faisant vivre jusqu’à quarante personnes, devait selon eux être mené par des investisseurs externes qui auraient utilisé la main-d’oeuvre locale telle des esclavesn, et exportté productions et bénéfices !
    On est là à l’opposé de la colonisation vomie et pour laquelle il faudrait avoiir de la repentance.

    Le Sénégal survit depuis des années grâce au Programme Alimentaire Mondial, il est hélas condamné à y faire appel pendant des années s’il ne prend pas très vite les décisions qui s’imposent.
    Jean-Pierre Canot auteur de « Apprends-nous plutôt à pêcher ! »

  • Amina

    Macky nila yaw ligeuyal rek bayi wakhkat niouy wakh Yalla nala Yalla diapale,Amiin

  • Diop le sud-africain

    Referendum quand tu nous tiens,quel spectacle?,nous prennent-ils pour des dupes?,croient-ils que nous sommes encore en train de dormir?.Croient-ils que ce wax waxett man peut encore nous convaincre?.Le reniement de sa parole est encore trop frais pour nous disuader.Si le chef supreme de la magistrature se permet de raconter des blas blas a longueur d'annnees alors pourquoi pas ces lieutenants de premiere classes.Vous etes vraiement degueulasses,vous ne jouissez d'aucun respect pour la nation.Vous croyez qu'en distribuant du riz, de l'argent des t-shirts etc..nous ALLONS VOTER OUI. Sachez que nous accepterons tout ce que viendra de vous mais INCHA-ALLAH le jour j nous VOTERONS NON.

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