De la lutte au pouvoir : « Pastef face à ses propres contradictions », Pape Cissé constate

De la lutte au pouvoir : « Pastef face à ses propres contradictions », Pape Cissé constate

Pape Cissé offre une critique acerbe de l’expérience du parti Pastef à la tête de l’État, opposant ce qu’il nomme la posture du parti « hors pouvoir » à celle « au pouvoir ». Selon lui, l’épreuve du pouvoir révèle une réalité bien plus complexe que les discours de l’opposition ne le laissaient entendre :

A en croire M. Cissé, « la réalité du pouvoir n’est donc pas un conte mais une épreuve qui finit par mettre à nu les limites d’un arriviste. »

Il estime que le parti est structuré pour le combat politique, mais mal préparé à la gestion de l’État :

« Ce parti continuera de souffrir du fait de sa vraie nature, bonne à combattre un régime mais pécheresse dans la gestion d’un État. »

L’affaire « Azoura » illustre, selon lui, les fractures internes du parti et une incompréhension même du « Projet » mis en avant :

« Une dichotomie d’idéologies mais aussi une multitude de compréhensions même sur le véritable sens du Projet. »

Pour la voix de la République des Valeurs, ce projet, devenu slogan politique, charrie deux dimensions :
« MAUX : Parce qu’ayant coûté des pertes en vies humaines et matérielles. »
« PERCEPTIONS : Parce que, me semble-t-il, chez plusieurs d’entre ses membres, le fameux projet a été uniquement de porter un nom à la tête du pays, sans même se soucier des capacités ou limites de celui-ci. »

Il dénonce également une instrumentalisation du pouvoir à des fins de revanche politique :

« D’autres y projettent une opportunité de vengeance contre le régime précédent. »
Le parti serait ainsi traversé par un clivage profond entre de rares patriotes sincères et un « groupuscule intellectuel » préoccupé par ses propres intérêts :
« Un groupuscule intellectuel qui pense un PROJET capable de bâtir d’abord leur projet à eux, et peut-être le Sénégal. »

Enfin, Pape Cissé conclut sur une image explosive, soulignant la fragilité de l’équilibre interne du parti au pouvoir : « Une véritable bombe à retardement, jadis accélérée par les réalités du pouvoir. »

4 COMMENTAIRES
  • Thiam

    C’est des jaloux un faux tubes comme thierno

  • Sana

    Wawe tierno fane leu dieule genre rounite yi tiey yaleu

  • Xalass

    Il faut vraiment manquer d’ambitions pour etre avec TAS. De plus il est plus contradictoire que contradictoire en personne.
    Ne changez rien et vous ne depasserez jamais les 1%.

    • Abdourahmane Gueye

      Si deuk deuk….biss bou diote ngua guiss doff bou besse.

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