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"Dans l'arène de la traque humaine..."

Le gouvernement en place au Sénégal semble avoir adopté une attitude hostile envers tout discours qui contredit sa ligne officielle. Cela ressemble à une volonté d’étouffer toute voix dissonante par rapport à la propagande étatique. Il paraît que personne ne doit contester les dirigeants, dont les déclarations sont considérées comme sacrées. Il est interdit de réfléchir ou de remettre en question la vie publique, notamment les interventions du Premier ministre, souvent jugées inappropriées. Des censeurs modernes, aidés par des partisans fervents, se chargeraient de contrôler les discours pour actionner la machine judiciaire contre les opposants. Ce zèle excessif semble élever le Premier ministre Ousmane Sonko au rang d’une figure intouchable, dont les propos seraient vus comme des leçons de sagesse. Le Sénégal semble descendre vers une situation où il faut soit louer le dirigeant, soit s’exposer à des sanctions.

Ces derniers temps, on assiste à une série d’interrogatoires de journalistes et d’hommes politiques, apparemment pour des critiques envers une déclaration controversée du Premier ministre. Cette déclaration aurait dénigré la fonction publique, accusée de malversations financières. Journalistes comme Cheikh Yérim Seck et Bougane Guèye auraient exprimé des opinions partagées en privé par d’autres fonctionnaires, mais qui gardent le silence par respect de l’autorité. Ce climat rappelle à certains la citation célèbre d’un ancien procureur sur l’influence politique dans les affaires judiciaires. Le classement sans suite de certaines poursuites récentes montre que la justice ne se plie pas toujours aux volontés du pouvoir.

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Parallèlement, des restrictions sur les libertés semblent se multiplier, avec des interdictions de quitter le territoire imposées sans justification. Des personnalités publiques comme Madiambal Diagne ont été empêchées de sortir du pays, malgré l’absence de motifs valables. Ce type d’action rappelle les dérives autoritaires, où les décisions arbitraires deviennent monnaie courante. La société semble être sous la coupe des caprices d’un pouvoir qui considère l’État comme son jouet.

Face à cette situation, la défense de la liberté d’expression et d’action apparaît essentielle. Quels que soient les risques, il y aura toujours des personnes prêtes à s’opposer à un pouvoir envahissant.

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Un commentaire

  1. Traore

    Au Sénégal vous allez lire l’heure liberté ne veut pas dire insulter dans un état sérieux le chef est respecté pourquoi du temps de Macky vous ne disiez rien


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