Crise gabonaise : Et si le décomptage était un prétexte pour arrêter Jean Ping?

Alors que la Cour constitutionnelle doit se prononcer sur le résultat de la présidentielle au Gabon, le gouvernement de Libreville a indiqué que l’opposant Jean Ping serait arrêté en cas de nouvelles violences.

Le gouvernement de Libreville a fait savoir au chef de l’opposition, Jean Ping, qu’il risquait d’être arrêté en cas de nouvelles violences au Gabon. « M. Ping a dit clairement que si la Cour constitutionnelle ne le déclarait pas vainqueur de l’élection présidentielle, il y aura des troubles. Eh bien, s’il franchit la ligne, il sera arrêté« , a déclaré le ministre de la Communication, Alain-Claude Bilié-By-Nzé, lors d’une conférence de presse, mercredi 21 septembre.

Cette mascarade sur le soi-disant « décomptage des voix » semble être un prétexte pour réveiller les violences afin de coller motif à l’opposant Jean Ping. Autrement dit, le gouvernement d’Ali Bongo Ondimba est-il sur le point d’arrêter « l’élément perturbateur de la République« ?

En tout cas, la dernière sortie du ministre de la communication Alain-Claude Bilié-By-Nzé laisse croire à une autre tournure de cette affaire. Attention! L’Afrique et ses leaders.

1 COMMENTAIRE
  • nana

    Franchement, la honte ne dérange pas Ali Bongo

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