Au moment où la « première victime » de la Crei savoure sa libération, le cas Aïda Ndiongue rafait surface. En effet, l’instruction de son dossier a tout bonnement été prolongée, une situation qui risque tirer à la longue. Cette décision a été notifiée à Me Mbaye Jacques Ndiaye, coordonnateur de ses avocats, ce 30 juin, selon le journal l’As. La énième, depuis l’ouverture du dossier de l’ancienne sénatrice. Cette instruction qui, dans les normes devait durer six (6) mois, fait actuellement plus de deux (2) ans. « C’est manifestement illégal et inhumain. Premièrement, la Crei ne peut pas instruire au-delà de six mois. Deuxièmement, on nous dit que c’est parce que le travail de l’expert n’est pas terminé. Lorsque la mission de ce dernier n’est pas accomplie dans les délais qui lui ont été impartis, il doit être remplacé d’office« , dénonce t-il.
Un cas qui risque de susciter les débat, à l’instar de son frère de parti, Karim Wade qui, depuis le Qatar, l’aurait appelé afin de lui faire part de sa sympathie. Après avoir vu ses biens confisqués, et séjournée en prison, Aïda Ndiongue n’a encore rien reçu. Aucun de ses biens, ni bijoux, ni argent, ni maison ne lui a été restitué. « Aïda n’aurait plus de quoi vivre » dénonce Maître Ndiaye. Une situation des plus désolantes, selon son avocat.