Le vent tourne pour Samuel Eto’o à la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). Après l’annonce d’une enquête à son encontre par la Confédération africaine de football, le Tribunal arbitral du sport (TAS) vient d’invalider l’Assemblée générale de l’instance tenue le 27 août 2022. Selon plusieurs médias camerounais, toutes les décisions prises à cette occasion sont déclarées «nulles et de nul effet».
Guibaï Gattama, ex-représentant de la région de l’extrême-Nord du pays écarté du Comité exécutif, avait saisi le TAS conjointement avec d’autres acteurs et la Ligue professionnelle du football du Cameroun (Lfpc). Cette dernière avait été dissoute lors de l’Assemblée générale contestée et remplacée par un Conseil transitoire du football professionnel sous l’autorité de la Fécafoot.
La décision du TAS vient bouleverser le mandat de la Fécafoot, et par conséquent celui de Samuel Eto’o. Ce dernier avait été rallongé de quatre à sept ans lors de l’Assemblée générale en question. Plusieurs modifications avaient également été apportées aux principes fondateurs de l’instance, dont le retrait d’un des articles les plus importants du Code d’éthique autorisant la Commission d’éthique à s’autosaisir de certains dossiers.
Samuel Eto’o n’est cependant pas directement menacé en tant que président de la Fédération. La sentence finale du TAS indique qu’en l’absence d’une décision de l’Assemblée générale extraordinaire de la Fédération camerounaise de football sur la question, les conditions pour constater la vacance de la présidence ne sont pas réunies. Toutefois, Samuel Eto’o et ses partisans vont devoir faire face aux conséquences de cette décision défavorable du TAS et revenir à la situation antérieure.