Contribution: Le sens et l’essence d’un engagement (Par Talla Sylla)

La fin des années 80 a vu arriver sur le terrain de la revendication citoyenne, une génération étiquetée et vite catégorisée « génération malsaine » par une élite qui confondait les premières bourrasques de la tempête à une simple brise marine.
C’était il y a trente ans.
Cette génération, marquée au fer rouge par cette appellation non contrôlée, a fini de relever le pari de la jeunesse pour l’alternance en obtenant, de haute lutte et avec beaucoup d’autres acteurs citoyens, la bascule par les urnes d’une technocratie inutilement savante, incapable de saisir les mutations de l’époque et d’y inscrire la marche du Sénégal.
C’était il y a vingt ans.
Cette génération, notre génération s’est retrouvée ce dimanche 25 février 2018, par devoir de mémoire, non pour faire un inventaire de fin d’exercice, mais célébrer des évènements qui, morceaux non choisis d’une vie scolaire ou estudiantine engagée, ont tissé et cimenté entre ses différents acteurs des liens de compagnonnage d’amitié et de fraternité.
Et constater.
Un constat simple sur les différents sens de notre engagement premier à lutter contre le Parti-Etat et à le disloquer, à lutter contre l’Homme-Etat et à le terrasser, à lutter contre le Système-Etat nouvel hydre multiformes qui oblige, peut-être, à changer de paradigme.
Par conséquent réfléchir.
Une réflexion d’étape sur les mutations sociales, technologiques, économiques, culturelles et, donc, politiques que le monde est en train de connaître et auxquelles le Sénégal n’échappe pas.
Une réflexion sur le nouveau sens d’une lutte contre une adversité qui ne porte plus le visage d’un individu ou d’un groupement d’individus.
Une métastase, qu’il faut savoir comprendre et reconnaître sous toutes ses formes pour espérer la neutraliser.
Mais déjà, puisqu’il ne s’agit guère de présenter une thèse sur l’idéologie politique, se rassembler autour de l’essentiel qui n’est en définitive que ce POUR QUOI, nous sommes engagés.
Non plus ce CONTRE QUOI… les luttes contre la faim, la maladie, le chômage, l’insécurité ont fini de démontrer l’inanité d’un combat contre un adversaire inexistant.
Un adversaire fantôme qu’on ne saurait disputer aux experts de la politique, ou de la faim, ou de je-ne-sais-quoi…dont les moyens et les raisons de vivre sont viscéralement liés à la préservation de ces concepts.
Pour notre part, c’est simplement retrouver l’essence premier de notre engagement, en faveur de notre pays, de notre peuple, pour une éducation et une santé de qualité, pour des conditions de vie dignes et une vie sociale pacifique, pour un Sénégal souverain et respecté, pour un sénégalais prospère.

Du sens à l’essence c’est le chemin de notre combat contre un ou plusieurs partis, puis contre un ou plusieurs hommes politiques et qui maintenant se décline sous la formule nécessaire du combat avec les populations pour améliorer leurs conditions de vie dans un environnement social et politique toujours assaini et stable.
Talla SYLLA

2 COMMENTAIRES
  • Fatma Diout

    Bjr Monsieur le maire j’attire votre attention sur l’insécurité a darou salam la grande route vs mène vers fil ya après marché kheulgueu assistez la population avant raccompagnér le président vs êtes pour la population et par la population veiller aux intérêts de la population merci

  • fall

    Talla c’est fini pour toi. Ta bêtise c’est de s’attaquer à idy pour des promesses de Wathiathia sall. Tu sais bien que sans tu serais jamais maire de thies.
    Dieu n’aime pas les traités et tu en es un.

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