Conflit autour de la sécurisation des combats de lutte au Sénégal : le CNG clarifie la situation

La Division Communication et des Relations Publiques de la Police nationale a annoncé récemment sa décision de cesser temporairement d’assurer la sécurité lors des combats de lutte au Sénégal. Une mesure qui fait suite aux incidents violents survenus le 16 février dernier, lors de l’affrontement entre Franc et Ama Baldé à l’Arène nationale. Selon un communiqué officiel, de nombreux spectateurs munis de billets n’ont pas pu entrer, le stade ayant atteint sa capacité maximale, ce qui a conduit les forces de l’ordre à fermer les portes. Malgré cela, des débordements, comprenant des actes de vandalisme ainsi que la destruction de biens publics et privés, se sont produits après le match. Une agression mortelle a même été signalée dans la banlieue dakaroise lors de ces événements.

En réaction, le Comité National de Gestion (CNG) de la lutte, par la voix de son porte-parole Moustapha Kandji, a apporté des clarifications importantes. Il a fermement démenti l’idée que la police aurait interdit la tenue de combats en déclarant : « Non, ils n’ont pas dit qu’ils arrêtent la lutte. La police a dit qu’elle ne va plus sécuriser la lutte jusqu’à nouvel ordre. » Kandji a également expliqué qu’une requête avait été faite par la police au CNG, et que ce dernier avait déjà communiqué avec les promoteurs de lutte avant de répondre aux autorités compétentes. Désormais, le CNG attend une réponse officielle concernant la situation.

D’ici là, des mesures ont été prises pour renforcer la sécurité. Dans le cadre de ces nouvelles directives, les lutteurs ne pourront plus être accompagnés lors des face-à-face, une décision qui a déjà été transmise aux promoteurs de lutte. Pour plus de détails sur cette affaire, nous avons consulté nos confrères sur le site Kawtef qui ont rapporté ces informations.