Les tailleurs de Ziguinchor sont très remontés contre le maire de la commune Abdoulaye Baldé. Après avoir livré une commande de 10 mille masques, ils peinent jusque-là à récupérer les 2 000 000 convenus, en contrepartie des travaux. Ce vendredi 12 juin, ils ont assiégé la mairie.
Commande satisfaite
« Le 30 avril dernier, le maire de la commune de Ziguinchor a appelé tous les tailleurs de la commune pour une confection de masques et nous a recommandé 10 000 masques estimés à 2 millions de F Cfa », a rappelé d’emblée, le Secrétaire général de l’association des tailleurs.
Samba Diao de poursuivre : « Nous avons confectionné les masques depuis le 2 mai dernier. Il nous avait promis de nous payer une semaine après, le 9 mai précisément ». Précisant que c’est eux-mêmes, les tailleurs, qui ont mis leur argent dans la confection et « que la mairie n’a donné 1 F Cfa « .
Paiement non effectué
« Depuis lors, on ne nous a rien dit de clair. Le Secrétaire général du maire que nous rencontrons tous les jours nous a dit que les virements ont été faits. Mais jusqu’à aujourd’hui, vendredi 12 juin, on n’a rien reçu », a-t-il dénoncé.
Non sans souligner que l’argent utilisé dans la confection de ces masques était destiné à nourrir leur famille. « On s’est dit que d’ici 10 jours, la mairie va nous payer, raison pour laquelle on a pris notre propre argent pour pré-financer », a conclu le tailleur sur Sud Fm.
(vidéo)
Hé parents « on achète pas un serpent dans un trou » Encore moins faire affaire avec un politichien sénégalais sans avance ni paiement net de la balance à la livraison .
Si les fais sont vrais, je dis bien si les faits sont vrais,
surtout qu’on envoie pas les forces de l ordre pour les maltraiter; il faut plutôt aller les soutenir
N acceptez qu on vous donne des ordres sans demander les raisons
10 mille masques achetés à 2 millions, c’est environ 200 f par masque: c’est un très bon prix
Le chef des ordres de l’ordre, soyez cette fois-ci du côté des travailleurs, pas du
côté des personnes qui doivent de l argent
2 millions ce n est rien