Comment Serigne Mbaye Thiam a esquivé les questions des journalistes

Le ministre de l’éducation nationale a fait face à la presse cet après-midi. Attendu pour se prononcer sur les récents événements malheureux dans la capitale du sud, le ministre n’a point évoqué ce sujet encore moins du sort des 25 élèves arrêtés hier et relaxés ce matin.

Ce 20 avril, vingt-cinq (25) élèves ont été interpellés à Ziguinchor (sud), suite à des manifestations dans les rues, pour réclamer la fin de la grève des syndicats d’enseignants. Ils sont accusés de trouble à l’ordre public et d’avoir brûlé un véhicule administratif. Ils ont été libérés, aux dernières nouvelles. Un sujet qui n’a pas été abordé par le ministre de l’éducation cet après-midi. Tout comme ces arrestations, le ministre Serigne Mbaye Thiam a laissé la presse sur sa faim en esquivant simplement la plupart des questions des professionnels des médias, notamment celle relative aux noms des syndicats ayant décidé de suspendre leur mot d’ordre de grève.

1 COMMENTAIRE
  • professeur

    Il ne peut esquiver car ce qu’il dit n’est pas vérifié, aucune rencontre officielle n’a lui été accordé par ces syndicats qui ont boycotté même ses rencontres hebdomadaires, depuis que la base a décidé de continuer la lutte. En écoutant ce ministre, je retient une chose dans son discours et deux choses à travers son discours :
    Une chose: un tâtonnement doublé d’une pusillanimité institutionnelle qui révèle son incompétence face à la situation actuelle ;
    Deux choses à travers son discours : une tentative de division entre les leaders syndicaux du G6 d’une part et d’autre part entre les leaders et leur base; et une peur bleue face à la menace des élèves dont l’avenir ne préoccupe mas, qui s’annonce intense les jours à venir, pensant que les enseignants ont monté ces élèves contre les gouvernement, et à son tour de demander avec arrogance qui cache mal son mépris aux parents d’empêcher leurs enfants de rester loin et neutre de cette injustice qu’ils subissent conséquence d’une injustice que leurs enseignants ont subie.
    Vive la lutte, il nous retarde ce ministre, les enseignants ne sont pas prêts à écouter des appels en l’air sans actions concrète, il n’a qu’à faire recours à ses premières mesures dont il a fait allusion et il verra s’il pense 5 milles enseignants qu’ils menaçait de radiation sont actuellement en grève ou toute la majorité des enseignants, des enseignants sont prêts à aller dans le privé catholique que d’accepter de lever un mot d’ordre sur la base de promesses non satisfaisantes

Publiez un commentaire