Si c’était un film, on l’aurait appelé : « Chronique d’une défaite annoncée » !
(…) Plusieurs semaines après, le retard dans le choix du candidat consensuel de Benno est en train d’avoir des conséquences néfastes sur la cohésion et la dynamique d’unité. Car, plus de 11 personnes, sans carrure ont déclaré leur candidature. Un comportement qui sape les fondamentaux de la coalition.
(…) Benno Bokk Yakar file tout droit vers une scission politique qui va le précipiter dans l’opposition en 2024. Avec cette division, Benno va perdre le pouvoir au profit de quelqu’un qui va le ramasser au 2ème tour. Il sera peut-être Karim WADE, Khalifa SALL ou un 3ème inconnu pour le moment.
L’ancien Ministre d’Etat Samuel Sarr semble très outré par les agissements de certains responsables qui posent des actes qui vont affaiblir la coalition. Une situation pareille s’était produite en 1999, lorsque les socialistes avaient refusé de s’unir derrière un candidat unique. Moustapha NIASS, Djibo Ka avaient quitté le navire socialiste laissant Ousmane Tanor Dieng seul à bord. Pour des raisons politiques, le leader de l’Afp, l’ancien patron de l’URD et Abdou DIOUF n’ont pas pu se retrouver pour faire face à Me Abdoulaye WADE candidat de l’opposition d’alors.
La division était très profonde entre ces différents responsables socialistes. La suite est connue. Abdou Diouf sera battu au second tour malgré le retour de Djibo KA. Moustapha NIASS emporté par la crise au sein du Ps, apportera son soutien à Me Abdoulaye WADE. Depuis 2000, la famille socialiste ne s’est pas retrouvée. La division avait provoqué la perte du pouvoir et la dislocation de la famille PS. Préoccupé par la division au sein de l’Apr, Samuel SARR semble avoir la même remarque lorsqu’il dit : « Il risque d’avoir un remake de 1999 avec Abdou Diouf qui avait perdu le pouvoir à cause des divisions internes au Parti socialiste avec le départ de Moustapha Niasse et Djibo Ka ».
La coalition Benno Book Yakar ne s’éloigne pas de la crise politique qui avait fait perdre le pouvoir au Pds en 2012. Cette défaite de Me Abdoulaye WADE avait déclenché depuis l’emprisonnement d’Idrissa SECK en 2005. Alors, premier Ministre, Idrissa SECK quittera le Pds avec 12 députés en poche. Il engage un bras de fer contre le Pds jusqu’en 2012 année à laquelle, il s’était opposé à un 3e mandant de Me Abdoulaye. S’en suivra la démission de Macky SALL du Pds. Lui également partira avec un contingent de responsables politiques avec lesquels, il créera l’Apr.
Ainsi entre 2000 et 2012, des flancs du PDS naitront deux grandes formations politiques : l’APR et Rewmi. D’autres hauts responsables libéraux notamment : Mme Aminata TALL, Lamine BA etc… quitteront le PDS. Malgré les grandes réalisations de Me Abdoulaye WADE et son bilan jugé positif, il sera battu au second tour par son ancien premier Ministre Macky SALL. La division au sein du Pds et de la coalition Sopi en général ont fortement compromis les chances du Pape du Sopi.
Au-delà des départs de Macky SALL, d’Idrissa SECK, de Me Aminata TALL et des autres, Me Abdoulaye WADE avait perdu des alliés de taille notamment : Abdoulaye BATHILY, Amath DANSOKHO, Landing SAVANE entre autres. Samuel Sarr qui s’est rappelé de cette époque nous a confié : « Cette situation rappelle celle de Me Abdoulaye Wade en 2011 qui avait perdu le pouvoir à cause des divisions internes dans sa coalition. Amath Dansokho et d’autres hauts responsables avaient quitté, et à ces départs on pouvait y greffer ceux d’Idrissa Seck, de Macky SALL et autres du PDS ».
Jusqu’au 3 Juillet 2023, la coalition était bien tenue par le président Macky SALL. Mais la division est constatée suite au retard constaté dans le choix du futur candidat de Benno. L’attente est longue et la conséquence, c’est le risque d’éclatement de la coalition. En plus, il faut constater ce manque de discipline des responsables de l’Apr qui semblent oublier que ce parti n’est pas l’unique formation de Benno. La coalition est composée de plusieurs dizaines de formations politiques. Alors, l’on ne comprend pas ces agissements des Ministres de l’Apr qui croient que le successeur de Macky SALL doit sortir forcément des rangs de l’Apr. C’est quand même irrespectueux à l’égard des alliés. Mais également, c’est sous-estimer les autres leaders qui ont les compétences et l’expérience pour être candidat en 2024, même s’ils ont préféré laisser le président Macky SALL choisir.
«Il est navrant de constater avec regret la durée d’attente très longue, pour le choix d’un candidat du pouvoir » a déclaré Samuel SARR. Pour lui, «la méthode choisie par Macky Sall n’était peut-être pas la bonne. Son choix aurait dû être basé sur son propre choix avec les standards de la République et la capacité de poursuivre le PSE et le Programme Financier avec le FMI, et pas d’autres considérations qui découleront de l’émotion » poursuit-il.
Le leader du Parti Libéralisme Social Sénégal (LSS) semble remarquer avec amertume que Benno n’a toujours pas de candidat alors qu’on est à quelques semaines du démarrage de la campagne. Il y a tout un travail à faire pour asseoir un leadership politique au sein de la mouvance.
« Par ailleurs, le candidat qui sera choisi par le président Macky Sall, part avec un lourd handicap, né de cette division notoire au sein de Benno et plus grave au sein de l’Apr » fait remarquer Samuel SARR.
Il a rappelé que « l’absence de consensus autour du candidat de Benno risque de profiter à Karim WADE ou à Khalifa SALL qui pourrait gagner au 2e tour ». De l’avis de Samuel SARR, « Benno file tout droit vers l’opposition en 2024 ».
Modou FALL
Je vous remercie d’avoir créer cette espace pour vos lecteurs livrent ce qu’ils (ou bien ce qu’elles ) pensent de ce sujet abordé.
Tout d’abord, moi je pense avec le retard constaté dans l’évolution du préparatif de l’élection présidentielle du 25 février 2024, à laquelle Macky SALL a dit qu’il serait pas candidat, c’est qu’il n’y aura pas d’élection en 2024. Le Président Macky SALL, avait donné déjà le ton en parlant du report de élections jusqu’au 25 févier 2026. Je pense bien que c’est ce qu’il va proposer à Ousmane SONKO. Il l’avait déjà dit en mai 2023 et personne ne l’a suivi sur ce chemin. Il s’attendre d’ici le démarrage proprement des élections, il va inviter SONKO au dialogue pour faire savoir qu’il est prêt à le laisser participer aux élections à condition que SONKO accepte sa proposition de reporter les élections jusqu’en février 2026.
Si SONKO accepte cette proposition, alors il va le laisser participer avec filigrane la renaissance du PARTI PASTEF.
Il serait difficile de croire que le Président Macky SALL, après tant d’efforts pour permettre l’exploitation du Pétrole et du Gaz, et que ce Macky SALL laisse tout tomber au nom d’une succession démocratique. JE N’Y CROIS PAS DU TOUT. QUI VIVRA VERRA.
En tous cas, c’est la réflexion que je livre aux lecteurs.
SACHEZ QUE 1OO SONKO 100 ÉLECTIONS INCHALAH VOS COMPLOTS ET MANIPULATIONS NE PAS SERONT PAS TOUS SAUF MAQUIS