Chine et États-Unis : tensions autour des accusations commerciales

La Chine a rejeté fermement les accusations américaines selon lesquelles elle aurait violé le consensus commercial atteint lors des discussions de Genève. Pékin a déclaré à Washington que « la pression et la coercition » ne représentaient pas une méthode appropriée pour gérer les relations bilatérales.

Selon le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian, les États-Unis ont « sans aucun fondement factuel, calomnié et accusé la Chine ». Lin a dénoncé les restrictions imposées par les États-Unis sur l’exportation de puces électroniques et la suspension de la vente de logiciels de conception de puces à la Chine. Ces mesures incluent également la révocation de visas pour des étudiants chinois, considérées par Pékin comme des « mesures de répression extrêmes ».

Lin Jian a souligné que ces actions américaines compromettaient gravement le consensus de Genève, entachant les droits et intérêts légitimes de la Chine. Cette déclaration intervient suite aux accusations du président Donald Trump, qui avait affirmé que la Chine avait rompu un accord commercial récemment établi à Genève. Trump a mentionné qu’il envisageait de discuter de cette question avec le président chinois Xi Jinping prochainement.

Lin a rappelé que l’accord de Genève reposait sur le respect mutuel et des consultations d’égal à égal entre les deux nations. La Chine, selon lui, a agi de manière responsable en respectant ce consensus. Toutefois, face aux récentes initiatives américaines, la Chine a adressé des « représentations solennelles » en guise de protestation.

Le mois dernier, le secrétaire d’État américain Marco Rubio a annoncé une politique visant à révoquer les visas d’étudiants chinois, une décision qui a tendu davantage les relations. Lin a insisté sur le fait que le respect des faits et l’arrêt de la diffusion de fausses informations par les États-Unis sont essentiels pour préserver le consensus entre les deux parties. Ce contenu a été traduit et adapté à partir d’un article lu sur le site de nos confrères de Anadolu.