Cherté de la vie à Dakar : le casse-tête du panier de la ménagère

Cherté de la vie à Dakar : le casse-tête du panier de la ménagère

La flambée des prix des denrées alimentaires à Dakar rend la vie encore plus difficile pour de nombreux foyers. Un tour dans la banlieue révèle une réalité préoccupante : les légumes, l’oignon, la pomme de terre, ainsi que la viande et le poisson, sont devenus quasiment inaccessibles pour beaucoup.

À Pikine, après une forte pluie, les femmes s’activent pour préparer le déjeuner, mais la tâche s’avère de plus en plus ardue. Le prix de nombreux produits de base a considérablement augmenté. Diary, une cliente fidèle des étals locaux, exprime son désarroi face à la hausse des prix. Elle cite particulièrement l’oignon à 900 francs Cfa le kilogramme et la pomme de terre à 1000 francs, tout en soulignant que de nombreux autres produits subissent également des augmentations.

D’autres habitants partagent ce constat. Une femme rencontrée sur le chemin du marché Zinc mentionne la cherté des légumes, de la viande et du poisson. Elle est obligée de faire le tour de plusieurs étals pour espérer une réduction, mais en vain. Elle déplore le fait que même les petits légumes comme les carottes ou le chou sont vendus à des prix élevés.

Les petites vendeuses souffrent également de cette situation. Fatou, installée derrière son étal bien garni, peine à attirer des clients. Pour elle, la cause est simple : tout est cher et les clients manquent d’argent. Une autre vendeuse espère que la situation s’améliorera dans la journée, mais reconnaît la difficulté actuelle.

En revanche, Diallo, un vendeur d’oignons, voit défiler de nombreuses clientes malgré la hausse des prix. Une cliente explique que, malgré tout, il est nécessaire d’acheter pour préparer les repas familiaux. Le prix de la viande et du poisson a également grimpé, rendant encore plus onéreux des plats traditionnels comme le «Thiébou dieune».

Les autorités avaient promis de lutter contre la vie chère, et des mesures avaient été prises en juin pour réduire le coût de certains produits de base. Cependant, ces actions semblent insuffisantes face à l’ampleur du problème.

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