Cheikh Ibrahima Fall : une figure centrale du mouridisme

Nombreux sont les jeunes qui s’identifient à sa philosophie particulière et propre à lui même. Cheikh Ibrahima Fall a pleinement et dignement accompagné Cheikh Ahmadou Bamba dans sa noble mission de porte drapeau de l’Islam.

Fils de Modou Rokhaya Fall, grand érudit de l’islam au Sénégal et de Mame Seynabou Ndiaye, Mame Cheikh Ibrahima Fall descend en ligne directe de la famille royale du damel  Dethialaw Atmane Fall, de la noblesse Géer du Cayer.
Il professe la foi de son marabout, à savoir la soumission à Dieu  , à Mahomet   et aux marabouts. L’autre credo d’Ibrahima Fall était le travail productif qu’il avait élevé au rang d’action pieuse, d’où son mot d’ordre : « Le travail fait partie de la Religion » (wolof: Dieuf Dieul, ligey tchi jaamou yalla la bock.

Il étudia à l’école coranique de son père Amadou Fall et acheva sa formation auprès d’autres maîtres théologie, fiqh   et tafsir, et la grammaire ou la rhétorique.
Sa rencontre avec le cheikh Ahmadou Bamba   marqua un tournant important dans son aventure spirituelle et dans sa quête d’absolu. Étant issu d’une famille de la noblesse wolof   il était un soutien financier important pour les mourides et pour la voie du mouridisme   auquel il dédia sa vie et sa fortune.
Sa contribution à l’expansion du mouridisme   fut telle qu’on a pu dire que si Ahmadou Bamba était l’âme et le concepteur inspirant de la Voie, Fall était assurément le bras séculier, la cheville ouvrière.
Mort en 1930 dans la région de Diourbel, il est inhumé à Touba auprès de son maître le cheikh Ahmadou Bamba.

Aujourd’hui son dévouement et courage font que les jeunes sénégalais s’inspirent de lui. Le nombre grandissant de ses disciples le témoigne suffisamment. Pour lui rendre hommage, le minaret le plus long de la grande mosquée de Touba porte son nom: Lamp Fall.

1 COMMENTAIRE
  • Mame fatou

    Dieuredieuf mame ibra fall kene dou mome

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