Israël et la Syrie ont conclu un accord de cessez-le-feu samedi matin, grâce à la médiation de la Türkiye, de la Jordanie et d’autres pays voisins. L’information a été annoncée par l’ambassadeur des États-Unis à Ankara, Tom Barrack, également envoyé spécial américain pour la Syrie. L’accord intervient après des affrontements meurtriers entre groupes armés druzes et bédouins dans la province syrienne de Suwayda.
Un accord salué par les pays voisins
Selon Tom Barrack, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président syrien Ahmad al Charaa ont convenu de ce cessez-le-feu avec le soutien des États-Unis. La Türkiye, la Jordanie et les pays voisins ont salué cet accord. L’ambassadeur américain a appelé les différentes communautés syriennes, notamment les Druzes, les Bédouins et les Sunnites, à déposer les armes et à œuvrer pour une identité syrienne unifiée.
Contexte de tensions accrues
Cet accord intervient dans un contexte de tensions croissantes dans la province de Suwayda, dans le sud de la Syrie, où des affrontements meurtriers ont éclaté entre groupes armés druzes et bédouins. Israël, sous prétexte de protéger les communautés druzes, a intensifié ses attaques en Syrie, menant des frappes aériennes dans quatre provinces, dont Damas, la capitale.
La Türkiye appelle à la désescalade
Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, s’est entretenu avec le secrétaire d’État américain Marco Rubio avant l’annonce du cessez-le-feu. Il a affirmé que les interventions israéliennes continues en Syrie aggravaient la crise et sapaient les efforts de paix régionaux. Il a réaffirmé le soutien de la Türkiye au rôle des États-Unis en Syrie et a exprimé la volonté d’Ankara de coopérer avec Washington et les acteurs internationaux pour une résolution durable du conflit.