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Centenaire de Cheikhna Cheikh Saadbouh

L’association « Sadikhina Wa Sadikhate » organise une conférence de presse, vendredi, à partir de 15h 30, en prélude à la célébration du centenaire du rappel à Dieu du chef spirituel de la Qadriya Cheikhna Cheikh Saad Bouh prévue en mars 2017.

Au cours de cette rencontre prévue au WARC (Fann Résidence), il s’agira de présenter le programme de cette commémoration qui portera sur le thème « Questionner l’actualité du message de Cheikhna Cheikh Saadbouh (1848-1917)« .

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Elle va se décliner sous la forme d’un symposium international et d’un colloque organisé conjointement avec le département d’histoire de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar (UCAD), ont précisé les responsables de « Sadikhina Wa Sadikhate« , rapporte l’agence de presse sénégalaise.

Cheikhna Cheikh Saad Bouh, né en 1848 dans le Hodh mauritanien, a été initié aux différentes branches des savoirs religieux par son père Muhammad Fadil, fondateur éponyme de la branche fadiliya de la confrérie soufie de la Qadiriya.

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« Très jeune, il fait montre d’une maîtrise des règles du droit islamique de la mystique soufie et s’émancipe du cocon familial » tout en restant « fidèle aux enseignements de son maître« , peut-on lire dans un document reçu des organisateurs.

Il entame alors « une vaste pérégrination qui le fixe d’abord à Saint-Louis, alors capitale de la colonie du Sénégal, puis en Mauritanie, précisément au Trarza, à Touizikht dans l’Inchiri plus tard, avant de s’installer à Nimzath (…)’’.

Cette cité religieuse « devient la base à partir de laquelle il construisit un réseau confrérique qui rayonna de l’Adrar (Mauritanie) à la Moyenne Casamance, en passant par Saint-Louis, enveloppant toute la vallée du fleuve Sénégal, le bassin arachidier en pleine expansion« , lit-on encore.

La même source rappelle que Nimzath, le foyer religieux d’où il est rappelé à Dieu en 1917, est « un lieu de pèlerinage qui réunit chaque année ses disciples de la Mauritanie et du Sénégal qui perpétuent un des apports majeurs de la Fadiliya à l’expression des cultures populaires islamiques dans l’espace urbain colonial : le chant religieux« .

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