Les motos Jakarta constituent une sérieuse menace pour la sécurité des élèves et du personnel enseignant du Cem de Gadapara, dans la périphérie de Kolda.
Selon le Soleil, ils traversent à vive allure la cour de l’établissement à tout moment de la journée, comme s’ils roulaient sur une autoroute. Le principal Ibrahima Baldé veut terminer au plus vite la construction du mur de clôture de l’établissement pour mettre fin à ce danger permanent qui plane sur la tête de ses élèves. Il compte sur les frais d’inscription des élèves pour réaliser ce projet qui lui tient absolument à cœur. Malheureusement, ces fonds suffisent à peine à payer le gardien que l’école est obligée de prendre en charge depuis quelques années. « Il paraît qu’avant, c’est la mairie qui prenait en charge le gardien. Mais, depuis quelques années, c’est l’établissement qui paie son salaire qui nous coûte entre 45.000 et 50.000 FCfa par mois.
C’est qui fait que nous avons une marge de manœuvre très étroite pour satisfaire les besoins en matériel pédagogique, la réfection des toilettes et l’achèvement du mur de clôture », déclare Ibrahima Baldé visiblement écartelé entre les urgences et les priorités. Il envisage d’ouvrir une salle informatique pour permettre aux élèves de s’initier à l’Internet, mais ce projet risque de ne pas voir le jour dans l’immédiat à cause du manque d’argent. L’ancienne salle informatique avait été cambriolée il y a quelques années par des malfaiteurs qui avaient emporté presque tout le matériel. La résorption du déficit d’enseignant constitue aujourd’hui une urgence pour le principal du Cem de Gadapara. Il a besoin d’un professeur de mathématiques et de Svt pour combler ce déficit et compte instaurer, à partir de l’année prochaine, la tenue scolaire en concertation avec les parents d’élèves.