Célébration journée mondiale Drépanocytose: Une « tueuse silencieuse » encore méconnue

Ce dimanche aura lieu la journée mondiale de la lutte contre la drépanocytose. Cette maladie génétique du sang affecte plus particulièrement les populations noires. Selon l’OMS, 50 millions de personnes seraient concernées. Quatre questions pour mieux comprendre cette maladie.

Cette maladie héréditaire ne se transmet à certains enfants que si les deux parents sont porteurs du gène de la drépanocytose. Chaque année dans le monde, 300 000 bébés naissent atteints de drépanocytose. 50 % d’entre eux n’atteindront jamais leur 5ème anniversaire… C’est une maladie de l’inégalité sanitaire et sociale.

Avec plus de 50 millions de personnes touchées à travers le monde, la drépanocytose est en effet la plus répandue des maladies génétiques, pourtant elle est très peu connue. Peut-être parce qu’elle touche majoritairement les populations d’origine africaine ou caribéenne. En France, 1 personne sur 2000 naît avec le trait génétique drépanocytaire – le gène S – , un taux qui passe à 1 sur 700 dans les Antilles, et peut aller jusqu’à 1 sur 30 dans certains pays d’Afrique sub-saharienne, sans que la maladie ne se développe systématiquement chez le porteur du trait.

Celle-ci se caractérise par une malformation de l’hémoglobine, qui empêche l’approvisionnement en oxygène des différentes parties du corps. Ce qui a pour conséquence des crises souvent douloureuses, et peut provoquer une déficience immunitaire qui peut être fatale pour le patient. Il s’agit de l’une des principales causes de mortalité infantile en Afrique subsaharienne, qui compte 75% du nombre de malades dans le monde. Une proportion qui devrait selon toutes les projections encore augmenter d’ici 2050.

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