Cautionnements pour échapper à la prison : Ces grosses fortunes du Fouta au pied du mur

Entre reddition des comptes et lutte contre contre le blanchiment de capitaux, la machine judiciaire s’est emballée durant ces dernières semaines, à travers le défilé de gros pontes et autres hommes d’affaires réputés proches du défunt régime devant les juridictions spécialisées dans l’exploitation des informations financières.
Du dossier tentaculaire des 125 milliards FCFA pistés par le Pool judiciaire financier(PJF) à la saisine de la Haute cour de justice(HCJ) en passant le déferrement auprès du Procureur du Tribunal hors classe de Dakar , c’est une kyrielle d’affaires portant sur des faits présumés de détournement de deniers publics, d’escroquerie , d’association de malfaiteurs, de prévarication et de blanchiment de capitaux qui font les choux gras de la presse quotidienne.
Parmi ce beau monde qui a maille à partir avec la justice, figurent des identités remarquables ressortissantes du Fouta et bien connues pour leurs largesses et autre gout immodéré pour le luxe ostentatoire. Toutefois, si certaines d’entre ces personnalités sont toujours dans l’œil du cyclone (en détention préventive), d’autres ont pu s’éviter-jusqu’ici- un séjour carcéral. Ceci, à la faveur d’un cautionnement fixé par le magistrat instructeur.
Une procédure qui reposerait selon certains experts en la matière, sur plusieurs considérations objectives et discrétionnaires, encadrées par le Code de procédure pénale sénégalais, notamment ses articles 133, 134 et 140. Une réponse peut-être insuffisante pour les supporteurs de certains gros pontes du régime de Macky Sall qui se sont vu refuser la voie du cautionnement ?
En tout cas, commentaires et supputations vont bon train au Fouta sur les déboires judiciaires de ces « gens d’en haut » qui n’avaient brillé que par leur train de vie frisant le snobisme dans un environnement fortement marqué par l’austérité des populations.
Aucune initiative de développement promue, aucun projet de promotion économique et social digne de ce nom financé par ces opulents en vue de créer des revenus et des emplois pour les forces vives de leurs terroirs respectifs. Ce pactole mis sous caution pour s’extirper (provisoirement ?) de l’étau judiciaire aurait –il pu servir à soulager les nombreux besoins pressants de leurs communautés de base ?
Certains esprits féconds ne sont pas loin de le penser, arguant de toutes les façons que l’argent réputé inodore permettrait à coup sûr, de répondre à des préoccupations locales. Peut-être est venu le temps des regrets pour ces « Crésus » tropicaux !
Abou KANE
Journaliste
Première servir tous en prison
Vous voulez gaspiller le nom des foutankais mais fouta restera fouta jusqu a la fin du monde les waliwou son nee la bas l education et la religion vous allez quitte un jour et on va juger comme les autres donc laisser fouta tranquille
Mon cher Mamadou, si tu veux aider ces voleurs il ne faut parler de waliou eux tous sont clairs et ont rejeter l’argent sale ok