Publicité

Casamance : L’état des routes, un calvaire pour les populations, alerte la députée Jacqueline SAGNA

L’état désastreux des routes en Casamance, notamment les axes Dialang-Kaguitte (commune de Nyassia) et Brin-Bandial (commune d’Enampore), est au cœur des préoccupations de la députée Jacqueline SAGNA. Ces routes, longues respectivement de 12 et 22 kilomètres, sont devenues quasiment impraticables avec l’arrivée de l’hivernage, transformant le quotidien des populations en un véritable calvaire. « Ces deux axes sont les artères vitales qui relient des villages entiers à Ziguinchor et au reste du pays », souligne la députée. L’état de ces routes a des conséquences dramatiques sur plusieurs secteurs.

L’accès aux soins est fortement compromis, les agents de santé peinant à atteindre les villages isolés. « Comment soigner nos concitoyens si l’accès est impossible ? », s’interroge Jacqueline SAGNA. Le transport des personnes et des marchandises est également fortement perturbé. Les véhicules tombent régulièrement en panne, engendrant des coûts importants pour les populations. Les agriculteurs, quant à eux, sont dans l’incapacité d’acheminer leurs produits vers les marchés de Ziguinchor, entraînant des pertes considérables et une aggravation de la précarité. « Les récoltes entières pourrissent, anéantissant des mois de labeur et plongeant les familles dans la misère », déplore la députée. Cette situation critique engendre également des tensions au sein des communautés, fragilisant le tissu social.

Publicité

Le cas du village de Kassou-Sénégal illustre parfaitement cet abandon. Isolé de Kassou-Guinée par un fleuve, ce village est dépourvu de pont, de route praticable, d’école et de poste de santé. « C’est une population laissée à elle-même, coupée du monde. Que fait le gouvernement pour désenclaver ce village ? », interpelle Jacqueline SAGNA. La députée rappelle l’importance de la réhabilitation de ces infrastructures routières, un élément essentiel de la Vision Sénégal 2050. « Comment prétendre à une transformation nationale si des régions entières sont laissées pour compte, privées des infrastructures les plus élémentaires ? », questionne-t-elle. L’enclavement de certaines régions est un problème récurrent, aggravé par les intempéries. Selon Walfadjri, la députée insiste sur l’urgence de la situation et appelle à une intervention rapide de l’État pour améliorer les conditions de vie des populations de la Casamance.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *