En Casamance, le programme de déminage mené par le Centre national d’action anti mines au Sénégal (Cnamss) est actuellement à l’arrêt, laissant les travailleurs dans une situation précaire. Ce programme, essentiel au Plan Diomaye pour la région, souffre d’un manque de financement.
Difficultés financières et salaires impayés
Le Cnamss, en partenariat avec la Plateforme pour la lutte contre les mines en Casamance (Palac), est confronté à un important déficit financier, empêchant la poursuite des opérations de déminage. Les employés du centre dénoncent des mois de salaires impayés et un manque de communication de la direction.
Climat social tendu et conséquences sur le terrain
Le communiqué des travailleurs du Cnamss fait état d’une ambiance délétère au sein de l’organisation, pointant du doigt des propos « désobligeants, voire injurieux » de certains responsables. Cet environnement de travail difficile a des conséquences directes sur le terrain : arrêt des activités de déminage, coupures d’eau et d’électricité, et impossibilité de mener des inspections.
Appel à l’action pour la reprise des opérations
Face à cette situation critique, les agents du Cnamss réclament des mesures urgentes pour préserver les acquis du programme, rétablir la confiance et permettre la reprise des opérations de déminage, cruciales pour les populations de Casamance.