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CAN 2017: Ces questions politico-sécuritaires qui ont écarté l’Algérie au profit du Gabon mais…

L’organisation de la Can 2017 qui vient de tomber dans l’escarcelle du Gabon avait été confiée à la Libye. Mais les troubles internes ont fait changer la Confédération africaine de football (Caf)  de direction. Et l’Algérie, jusqu’à l’ultime minute des tractations dans les coulisses, a été en pôle position pour dérouler le tapis rouge aux équipes nationales du continent.

Mais en dernière instance,  un problème de sécurité a négativement pesé dans la balance pour que l’Algérie soit mise sur le carreau. Même si d’aucuns relèvent la proximité du Cameroun de Issa Hayatou et le Gabon de Ali Bongo.

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L’attentat de Tunis, la semaine dernière, la mort en août dernier du joueur camerounais Albert Ebossé à Alger, la surveillance de chaque match du championnat local par un nombre impressionnant de policiers, la santé chancelante  du président Boutéflika… ont refréné certes les ardeurs de Issa Ayatou quant à l’organisation d’une Can en Afrique du nord.

Et que dire du Gabon? Un pays stable. Même si on constate une ébullition du front social rythmée par des grèves successives. Un mouvement social qui serait lié à la baisse de moitié au plan mondial du prix du baril du pétrole. Un or noir qui représente 60 % des ressources budgétaires du pays. But not least, la présidentielle de août 2016, six mois avant la Can, pourrait en cas de contestation, à l’instar de celle de 2009, impacter ces joutes continentales. Touchons du bois…