La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) du Sénégal a exprimé, dans un communiqué publié le 2 juillet 2025, sa profonde consternation face aux événements récents impliquant les forces de l’ordre à Cambérène, Rosso et Yeumbuel Nord. Elle dénonce des violations graves des droits humains et appelle à des mesures urgentes.
Le 30 juin à Cambérène, une vidéo largement diffusée montre un jeune homme utilisé comme bouclier humain par des agents de sécurité lors d’affrontements. La CNDH considère cet acte comme une atteinte grave aux droits fondamentaux.
Le 18 juin à Rosso, Talla Keita, âgé de 18 ans, serait décédé à la suite d’actes de torture infligés par la police. Ce drame a provoqué une vive colère populaire.
Le 23 mai, à Yeumbuel Nord, Mor Seck aurait été violemment molesté par deux policiers en civil et aurait succombé quelques jours plus tard.
La CNDH condamne fermement ces pratiques et exhorte les autorités à garantir la liberté de manifester pacifiquement. Elle rappelle également la nécessité de renforcer la formation des forces de sécurité sur le respect des droits humains et recommande l’ouverture d’enquêtes transparentes pour faire la lumière sur les circonstances de ces décès.
La Commission affirme suivre de près l’évolution des enquêtes et renouvelle son engagement en faveur d’une société respectueuse des droits humains et de la justice.