Le gouvernement burundais est prêt à libérer les manifestants arrêtés et rouvrir les radios fermées depuis le début de la contestation contre un troisième mandat du président Pierre Nkurunziza si les manifestations cessent, a affirmé mardi le premier vice-président burundais.
«Pour créer un climat d’apaisement, le gouvernement est disposé à relâcher les jeunes gens qui ont été arrêtés», a déclaré Prosper Bazombanza, proposant aussi de suspendre «les mandats d’arrêt» émis contre des figures de la société civile et de rouvrir les radios indépendantes à condition que «les manifestations et le mouvement d’insurrection s’arrêtent».