Burkina Faso: des OSC exigent le respect de la Constitution et la fin des arrestations arbitraires

Un collectif d’organisations de la société civile (OSC) burkinabè a publiquement interpelé le gouvernement de transition le 27 mars 2024. Parmi ces entités, on retrouve des acteurs majeurs tels que Le Balai citoyen et le Centre national de presse Norbert-Zongo. Ensemble, ils appellent à un strict respect de la Constitution et demandent la libération des individus détenus sans fondements légaux.

La solidarité avec les forces luttant contre le terrorisme est affirmée, mais la menace grandissante sur l’unité du pays a motivé cette prise de position des OSC. Selon la déclaration, des factions manipulées, ainsi que des détentions et enrôlements contraires aux lois nationales ébranleraient la cohésion nationale. Ils exhortent à prévenir les risques de déviation autoritaire.

La problématique a capté l’attention internationale avec l’intervention du haut-commissaire aux droits de l’homme des Nations unies, Volker Türk, qui a rencontré le président Ibrahim Traoré. L’inquiétude face aux risques de violations des droits humains au Burkina Faso est croissante au sein de la communauté internationale.

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