Boutiques de quartier : les demandes du président Diomaye Faye adressées au Pm Ousmane Sonko

Le mercredi 24 avril 2024, lors de la troisième session du conseil des ministres au Palais présidentiel, le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a abordé plusieurs sujets cruciaux touchant à l’économie et au développement social du pays. Parmi les points saillants de cette réunion, le président a souligné l’importance de moderniser les boutiques de quartier, éléments clés du commerce de proximité dans les villes sénégalaises.

Selon le communiqué de presse reçu à la rédaction de Senego, « Le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de mettre en place, à la Primature, un dispositif d’alerte précoce et de suivi des prix et approvisionnements du pays en produits et denrées essentiels. » Il a également insisté sur « l’impérieuse nécessité d’assurer un suivi permanent de l’évolution des coûts des loyers à Dakar et dans les capitales départementales. » Plus spécifiquement, il a invité « le Ministre de l’Industrie et du Commerce à veiller à la transformation du commerce intérieur, qui passe par la modernisation du commerce de proximité, en l’occurrence les boutiques de quartier, et le développement de stratégies innovantes et efficaces de promotion de la consommation des produits de nos terroirs. »

Ces boutiques de quartier jouent un rôle pivot dans l’économie locale, offrant non seulement des produits de première nécessité mais aussi des services comme la vente de plats préparés. La proposition de modernisation pourrait non seulement améliorer l’efficacité et l’accessibilité de ces commerces mais aussi aider à formaliser un secteur encore largement informel, renforçant ainsi la protection des commerçants tout en augmentant les revenus fiscaux de l’État.

Il reste à voir quelles mesures précises le Premier Ministre Ousmane Sonko proposera pour concrétiser cette vision de modernisation des boutiques de quartier.

26 COMMENTAIRES
  • KADER

    Avant de moderniser les boutiques, songez à réorganiser le commerce intérieur dans sa globalité et refuser de le laisser a merci des réseaux guinéens, étrangers,bles lobbies confrériques et libanais qui y dictent leur loi malgré la bravoure et la détermination des grandes surfaces qui nous sont d’une réelle utilité. Item pour le foncier où les milliardaires de l’informel, confrériques et guinéens y imposent leur dictat grâce à leur capacité de corruption. En banlieue, Mbour, ouakam le Sénégalais moyen n’a plus les moyens de se payer un terrain pour Construire, ni les paysans pour se nourrir de leur terrain et ça le président diomaye est plus placé quiconque pour mesurer la souffrance des BAYKATT face à la capacité corruptrice des milliardaires de l’agroalimentaire

    • TruthHurts

      Les paresseux sénégalais doivent se mettre au travail. Sinon les étrangers feront le boulot à leurs places.
      Simple is that!

      • Diallo

        Vraiment

      • Beye198

        Paresseux. Si les sénégalais l’étaient ces etrangers n’auraient pas quitté leur parties pour venir chercher ou du moins parfaire leur avenir ici.
        On ne mord pas la main nourricière…..

        • Niakass

          Le sénégalais d’aujourd’hui est vraiment paresseux et aigri

    • Aliou

      Il est temps d’arrêter de regarder les autres travailler et de se concentrer sur notre propre travail. Comme l’a toujours dit le président Abdoulaye Wade, il faut continuer à travailler dur et à faire de notre mieux. Mais trop souvent, nous sommes obsédés par ce que font les autres et nous oublions de nous concentrer sur nos propres réalisations. Nous devons reconnaître et valoriser le travail acharné des personnes qui nous entourent, comme le boutiquier du quartier qui travaille avec dignité. En tant qu’africains, nous devons nous unir et soutenir les uns les autres, plutôt que de céder à la jalousie et à l’envie. Il est temps de changer notre mentalité et de travailler ensemble pour bâtir un avenir meilleur pour tous. Je ne comprends même pas pourquoi la jalousie est si répandue dans notre société, nous devons apprendre à célébrer les succès des autres plutôt que de les envier. Ensemble, nous pouvons briser le cycle de la jalousie et devenir de meilleures versions de nous-mêmes.

      • You

        Dans toutes les capitales du monde il ya des métiers que les locaux ne peuvent pas faire. Les sénégalais se sont essayes après le départ des mauritaneens mais ils ont pour la plupart fermé. Il faut trop se serrer la ceinture pour réaliser quelque chose et ça seuls un immigré peut le faire et les sénégalais qui n ont pas de métier particulier vendent à l’étranger ( à la sauvette la plupart du temps).
        Ce qu il nous faut c est miser sur l éducation et je parle de la bonne éducation ( Mathématiques, physiques, chimie … les vraies sciences) pour avoir des ingénieurs dans tous les domaines, des médecins,…
        Ces immigrés malgré tout ce qu’on en pense ne nous posent pas de problème…
        Réduire le train de vie de l état, réorienter les ressources vers l éducation, je ne parle même pas de gaz ni de pétrole ni de zircon, … réduire les dépenses futiles

      • Madiop Tivaouane

        Excellent Aliou

    • CryinFreeman

      Kader il faut arrêter d’indexer une quelconque race on ne se développe jamais sans les autres le SN compte des milliers d’immigré(e)s partout dans le monde on sent nettement la xénophobie maintenent dans notre cher pays de la téranga depuis bientôt quelques années le principal l’essentiel le plus important c’est faire focus sur l’avancé du pays y’a jamais eu de problèmes sans solutions lorgnier ce que fait l’autre ou ce qu’il a ou qui il est d’où il vient n’a pas d’importance par contre il est obligtoire de recenser et de mettre en ordre les papiers administratifs des étrangers tout en leur donnant libre circulation et la possibilité de contribuer dans le pays

  • Bara gaye

    Vraiment pour la location caution 3mois c trop beaucoup de gens n’arrive pas à avoir de location parceque la caution est Cher

    • TruthHurts

      Pourquoi les gens continuent à payer une caution de 3 mois alors l’ancien régime l’avait interdit?

      • Beye198

        Parce qu’il n’y a pas eu de suivi et le gouvernement sortant était composé de gens rassasiés. Ils n’avaient plus rien à prouvé donc restaient cloîtres dans le douillet confort Dew bureaux. Résultat final battus à plate couture des le 1er tour de scrutin.
        Honneur et courage aux nouveaux dirigeants…..

  • B.lee

    Que Dieu veille sur nous!

  • Ndoffène

    Monsieur Kader, l’adage dit que nul n’est prophète dans son pays. Ce que ces guinéens sont en train de faire, peu de sénégalais peuvent le faire. Ce n’est pas parce qu’ils sont plus intelligents que nous , non! Mais parce qu’ils ne sont pas sous la menace du voisin,du parent ou de l’ami qui viendra se ravitailler dans ta boutique à titre de prêt sans jamais te payer et vous savez ce qui est du « mass lâ » sénégalais

    • TruthHurts

      Non! C’est parce que les sénégalais sont paresseux et ne veulent pas faire certains boulots

      • Niang oumar

        Tu a menti. Nous sénégalais nous sommes des paresseux et orgueilleux c’est pourquoi les étrangers sont ici et la fautes est à nous puisque on aime trop parler et on travaille peu et comment pouvons faire pour évoluer le pays.

        • Indigné

          C’est toi qui ment, les Sénégalais sont reconnus parmi les meilleurs travailleurs en Italie, Espagne, France, Afrique centrale, Mauritanie et j’en passe.A l’interieur du pays combien sont dans les chantiers ou dans les champs , ambulants ou vendeurs de produits en promotion. Les Sénégalais veulent travailler et s en sortir, le problème c’est que les politiciens n’ont rien foutu pour l’emploi durant des années. Il faut cotoyer les autres nationalités pour savoir qu’ils n’arrivent pas à la cheville des Sénégalais comme travailleurs.

      • Ibou

        Toi tu trava pas t’es un feneant.nous se lève très tôt le matin et rentre 21 heures.tu es paresse toi ?

    • BOIRO

      Belle analyse. Vous avez bien compris. C’est un des facteurs clés. Beaucoup de personne ont cette volonté de mettre en place un petit business que ce soit mais le facteur social signalé par Ndoffene reste une barrière qui doit être revue et résolue pour l’émergence économique et sociale des sénégalais moyens.

  • Panafricain

    On a qu’à faire comme le font les pays arabes chaque étrangers qui a. Une boutique soit parainé par un sénégalais pour un gagnant et qu’il y’ait une banque gouvernementale qui financerait les PME et pmi et les assistés formaliser tout le secteur informel.

    • Aliou

      🤣🤣🤣🤣 Va travailler mon gars

  • WIEUX FOMBA

    Monsieur Le Président de la République
    L’innovation la transformation des boutiques et magasins est à l’ordre du jour Il faut moderniser l’outil de la distribution des denrées alimentaires
    En premier lieu L’état du Sénégal doit investir sur les caisses enregistreuses immatriculées (identité du magasin ou de la boutique « IMPÔT » dotées d’une configuration de gestion.Chaque commune doit se doter d’une unité de gestion (que de jeunes comptables au chômage)
    Les groupements d’intérêt économique tel que SENAVION , SONADIS doivent être de jour pour mieux gérer dans la transparence contrôler les importations alimentaires etc…
    la jeunesse sénégalaise a besoin du travail OSONS INNOVONS
    Regardons la balance commerciale du Sénégal, nous prenons des initiatives pour équilibrer, l’argent d’un côté doit rentrer de l’autre

  • Boubacar

    Il faudra être rigoureux dans la gestion de vos boutiques et pourquoi pas travailler dans d’autres que vos propres lieux d’habitation

  • Akim yéro

    Plus de 60%des boutiques au Sénégal sont gérés par des guinéens c pas normal le Sénégal aux sénégalais d’abord..

    • Aliou

      Il est temps d’arrêter de regarder les autres travailler et de se concentrer sur notre propre travail. Comme l’a toujours dit le président Abdoulaye Wade, il faut continuer à travailler dur et à faire de notre mieux. Mais trop souvent, nous sommes obsédés par ce que font les autres et nous oublions de nous concentrer sur nos propres réalisations. Nous devons reconnaître et valoriser le travail acharné des personnes qui nous entourent, comme le boutiquier du quartier qui travaille avec dignité. En tant qu’africains, nous devons nous unir et soutenir les uns les autres, plutôt que de céder à la jalousie et à l’envie. Il est temps de changer notre mentalité et de travailler ensemble pour bâtir un avenir meilleur pour tous. Je ne comprends même pas pourquoi la jalousie est si répandue dans notre société, nous devons apprendre à célébrer les succès des autres plutôt que de les envier. Ensemble, nous pouvons briser le cycle de la jalousie et devenir de meilleures versions de nous-mêmes.

  • Mar

    Pour ça il y’avait déjà un groupe de jeunes très engagé on les appelle les volontaires de la consommation qu’on avait mis en place et qui était attaché à la Direction du Commerce Intérieur (DCI) pour faire ce boulot et ils faisaient un travail extraordinaire sur le terrain et sur les recensements des boutiques des demi-gros et des grossistes mais aussi le suivi de la baisse des prix homologué par l’état et les denrées alimentaires mais aussi il y avait un groupe qui était détaché dans les volontaires qu’on appelle conarel pour faire le suivi de la baisse des loyers et tout ceci sous les directives des agents assermentés de la (DCI) qui étaient avec eux sur le terrain donc je suggère le PM d’essayer de les rencontrer et de les reconduire pour faire ce travail.

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