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Bourses universitaires : la direction assure une sortie de crise « dans les 24 heures »…

Alors que le calme revient progressivement dans plusieurs campus universitaires, le directeur des Bourses, Jean Amedé Diatta, se montre optimiste : « D’ici 24 heures, les choses vont évoluer positivement et on va sortir de la crise », assure-t-il. Selon lui, le malaise actuel découle avant tout d’« un écart de perception » entre l’administration et les étudiants sur les règles de gestion des bourses.

Le point de discorde concerne la demande de paiement rétroactif formulée par des étudiants de Master 1 inscrits tardivement à l’UCAD. Ils réclament une prise en charge couvrant toute la période 2024–2025. Une revendication impossible à satisfaire, explique le directeur, rappelant qu’« un boursier est budgétisé une seule fois dans l’année ». Cumuler deux années sur un même exercice constituerait, selon lui, « une faute de gestion ».

Pour éviter toute perte de droits, la Direction propose un système basé sur la date réelle d’inscription, tout en garantissant l’intégralité des 24 mois de bourse du cycle Master, y compris l’année de dérogation. « Ils ne perdent rien », insiste-t-il, soulignant que le sentiment de vide entre Licence et Master alimente la confusion.

Si les étudiants parlent de « retard », la Direction évoque plutôt un alignement administratif : « Vous êtes inscrit le 25 octobre, c’est à partir de cette date que vous êtes devenu étudiant pour la direction des Bourses », rappelle Jean Amedé Diatta. Il reconnaît toutefois que cette différence d’interprétation nourrit les frustrations et plaide pour une harmonisation plus fine avec les universités.

Pour moderniser le système, l’État a débloqué 200 millions de FCFA destinés à la digitalisation complète de la base de données des bourses. Objectif : synchroniser automatiquement toutes les informations académiques afin d’assurer une gestion plus fluide et prévisible.

Parallèlement, le ministre de l’Enseignement supérieur a demandé aux services de scolarité de renforcer leurs transmissions d’informations et de traiter les situations sensibles « au cas par cas ».

Jean Amedé Diatta souhaite enfin la mise en place d’un cadre de concertation durable avec les organisations étudiantes. Selon lui, une meilleure compréhension des mécanismes budgétaires pourrait prévenir les malentendus et éviter que des questions techniques ne se transforment en crises.

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2 commentaires

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  2. Quelqu’un qui ne sait pas qu’il est impossible de cumuler deux années dans un même exercice budgétaire ne mérite sa place dans nos universités.


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