BARSA OU BARSAX, Qui ose jeter la première pierre ?

Pendant des décennies, les autorités politiques ont infligé la pire souffrance aux faibles et aux pauvres (classe ouvrière, paysans, jeunes).

L’émigration « Barsa ou Barsax », je ne la cautionne pas mais, nos ressources halieutiques et minières bradées, les terres cultivables confisquées aux paysans et octroyées à des privés ou cultivateurs du week-end, les jeunes se retrouvent dans la capitale, Dakar, sur des motos Jakarta, laissant derrière eux parents, femmes et enfants, à la quête de la dépense quotidienne.
Ici, dans la capitale, ils côtoient des jeunes de leur âge venus de l’occident, circulant à bord de bolides rutilants et vivant dans des immeubles cossus. Aussi nourrissent ils ces rêves de luxe.
Beaucoup de programmes pour la jeunesse ont été mis en place. Mais avec la démographie galopante, ces programmes n’ont pas le succès escompté qui aurait empêché ces jeunes de continuer à braver les vagues pour un eldorado hypothétique et chimérique. Lundi, quand on repêchait des corps de jeunes sénégalais derrière la mosquée de la Divinité à Ouakam, le soir même, d’autres citoyens ont tenté le même voyage bien que conscients des risques d’un tel périple. Le cycle des naufrages se perpétue. La classe politique fait comme si ça sortait de nulle part, alors que la solution est là et palpable.
Tout est concentré à Dakar et ça attire. Les autorités politiques doivent exiger aux privés d’investir dans les régions avec des facilités administratives comme en Casamance. Ceci permettra de trouver du travail pour les jeunes et de les maintenir chez eux.
Qu’ALLAH éclaire la vision des décideurs politiques et pardonne nos disparus.

EL Malick SECK Photojournaliste    
                                       
5 COMMENTAIRES
  • Oussou

    Ayons le courage de dire la vérité aux jeunes sénégalais qui veulent s’aventurer vers l’Europe qu’ils considèrent comme l’Eldorado.
    C’est loin d’être le cas !
    Les Européens sont plus fatigués que les sénégalais, car ils ne connaissent pas le mot solidarité ni ce que c’est la teranga. Faut qu’on arrête de tout mettre sur le dos de l’État. Si des gens vaccinés et majeurs décident de prendre des risques pour prendre des pirogues sans sécurité… pour aller en mer…ce n’est pas l’État qui les a obligés de commettre ces conneries.
    Non , ce sont des gens irresponsables qui leurs font croire que le Sénégal est devenu un pays pauvre.
    Ce n’est pas sérieux et honnête de tenir de tels propos.
    Nous avons la chance d’être dans un pays démocratique où la solidarité est devenue notre socle de liberté et de paix.

  • Diallo

    Arretez d emmerder les gens avec les jeunes quel pays peut donne a 100% sa jeunesse dont certains sont des agresseurs ou des voleurs ou des drogues ou des bons à rien ? Bara ou Barsakh donc vous savez ce qui vous attend c est l Amerique ou la mort mourrez Dieu n est pas pressé

  • Jock

    Très nulle comme contribution.
    Rien n’ autorisé au suicide.
    Njarign loo fekkee.
    Le Sénégal ne peut construire ces citoyens, il appartient aux citoyens de se construire dans le Sénégal.
    Kenn Dee wu fi ndax xiif, xeex amu fi, lu fi jar xaru ?

    • niul

      Franchement, pourquoi se suicider alors qu’au Sénégal nous avons le TER (1000 milliard), il faut leur dire la vérité. de toute façon ces de jeunes du Pastef, le Sénégal est gagnant.

  • Le sage

    Demander a Mohamed Diouf s’il peut trouver du travail pour toute la jeunesse Sénégalaise au lieu de mentir pour se donner du buzz il n a qu a arrêté il n a qu’à nous dire dans quel pays au monde ou il y a pas de chaumeur chaque semaine vous voyez des européens venir au Sénégal pour chercher du travail c est en prenant le bateau que tu vas réussir ces jeunes sont des commerçants mais ils sont mal conseillé c est pas en arrivant en Europe que tu sera riche soit tu sera vendeur ou tu iras dans les champs récolté la tomate

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