Le président azerbaïdjanais, Ilham Aliyev, a formulé de sévères critiques à l’encontre de la France, l’accusant de provoquer des dommages environnementaux significatifs dans les États insulaires. Prenant la parole lors du sommet des petits États insulaires en développement, dans le cadre de la COP29 à Bakou, Aliyev a dénoncé une responsabilité française dans la pollution des sols et des eaux, ainsi que dans la radiation de ces pays.
Exposant la vulnérabilité de l’Azerbaïdjan face au changement climatique, Aliyev a expliqué que le rétrécissement de la mer Caspienne et la diminution des ressources hydriques marquaient une nouvelle réalité pour son pays. « Les inondations et pluies torrentielles jamais vues auparavant sont devenues la réalité de notre époque », a-t-il précisé, soulignant l’urgence d’un soutien accru aux îles vulnérables.
Ilham Aliyev a également dénoncé les conséquences des essais nucléaires français en Polynésie et ceux menés en Algérie durant la colonisation, indiquant leur impact climatique dévastateur. Critiquant en outre les pratiques actuelles de la France dans ses territoires d’outre-mer, il a évoqué des atteintes aux droits humains en Nouvelle-Calédonie, restées sans condamnation de l’Union européenne.
Le président Aliyev a élargi ses propos en ciblant la posture européenne vis-à-vis de ces questions, se référant spécifiquement à Josep Borrell et sa vision de l’Europe comparée à un « jardin ». Cette analogie a illustré, selon Aliyev, le manque d’attente envers une action européenne robuste sur ces défis environnementaux et humains.