Aya Nakamura visée par des attaques racistes, la Justice et Sos Racisme réagissent

Ce vendredi, une révélation du Parquet de Paris met en lumière l’ouverture d’une enquête concernant des messages racistes ciblant Aya Nakamura. Alerté par la Licra, le Parquet a mandaté le Pnlh pour examiner cette affaire, suite à un message du groupe Les Natifs, qui affiche sa xénophobie sur une banderole provocante. Ce message fait directement allusion aux origines maliennes de l’artiste et à son titre à succès ‘Djadja’, énonçant les paroles « Y’a pas moyen Aya, ici c’est Paris, pas le marché de Bamako ».

L’indignation d’Aya Nakamura suite à cette discrimination est partagée par Sos Racisme, qui appelle la Justice à statuer sur l’existence d’un cyberharcèlement et d’une incitation à la discrimination. D’autres voix s’élèvent également contre ce racisme appuyé, parmi lesquelles Rachida Dati, la ministre de la Culture. Elle condamne fermement les attaques fondées sur la couleur de peau et rappelle que viser quelqu’un sur ce critère constitue un délit. Aya Nakamura, dont la performance éventuelle à l’ouverture des JO de Paris est au cœur des débats, reste pour l’heure dans l’attente d’une officialisation de sa participation.

Dominique Sopo, président de Sos Racisme, lie cet incident à un racisme odieux qui perse depuis trop longtemps. Il évoque, par comparaison, les précédents affrontements entre l’Extrême-droite et des figures artistiques issues de minorités, telles que le rappeur Black M. Dans cet environnement empreint d’hostilité, Aya Nakamura tient son cap, forte de son quatrième album ‘DNK’ et de son statut influent dans le monde du RnB en France.

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