Appui budgétaire, le Sénégal encaisse 543 milliards en 5 (cinq) ans

Entre 2010 et 2015, le Sénégal a bénéficié de plus de 543 milliards de francs Cfa en termes d’appuis budgétaires, a indiqué hier le ministre du Budget, Birima Mangara, à l’occasion de la revue annuelle de l’Ar­ran­gement cadre re­latif aux appuis budgétaires (Acab), phase 2.

Sur la période allant de 2010 à 2015, le Sénégal a encaissé 543 milliards 469 millions de francs Cfa en termes d’appuis budgétaires, selon le ministre du Budget, Birima Mangara, qui présidait la revue annuelle de l’Arrangement cadre relatif aux appuis budgétaires (Acab), phase 2.

Devant les partenaires techniques et financiers, Birima Mangara a indiqué que «comme modalité privilégié de l’aide publique au développement, l’appui budgétaire a connu une progression modeste en passant de 12% en 2005 de l’aide au développement à 17% environ en 2010 pour se stabiliser aux alentours de 10% depuis 2013».

Après avoir rappelé l’Acab 1 couvrant la période 2008-2012, l’Acab 2, 2013-2015, le représentant du ministre de l’Economie, des finances et du plan, Amadou Ba, a annoncé la signature prochaine de l’Acab 3 qui va aller de la période 2016-2018.

Cette phase, selon M. Mangara, «viendra sans doute consolider un mécanisme flexible, intégré, crédible et vecteur de changement grâce à l’instauration d’un dialogue politique productif et la réalisation d’actions de plus en plus ciblées pour une meilleure efficacité de la dépense publi­que».

La fiscalité, les finances publiques, l’éducation, l’énergie, l’environnement des affaires, l’agriculture, la sécurité alimentaire ont été les domaines qui ont connu des réformes grâce à l’appui budgétaire, selon les autorités.

Les fonds décaissés par les Ptf ont aussi, selon le ministre du Budget, «favoriser une meilleure gestion de nos ressources». Il a ainsi invité les partenaires de l’Acab à œuvrer pour un renforcement du cadre commun de coordination, afin d’améliorer le suivi de la mise en place des réformes.

Aux autres, le ministre leur a exhorté à rejoindre l’U­nion européenne, la Banque mon­diale, la Banque africaine de développement (Bad), la France, l’Allemagne, l’Espagne, le Cana­da et les Pays-Bas comme l’a fait l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica).

Alain Nna Ebowo, président du groupe des partenaires techniques et financiers signataires de l’Acab, par ailleurs représentant résident de la Bad, a exprimé «tout l’intérêt qu’accorde le groupe des Ptf signataires de l’Acab à l’amélioration de notre dialogue à travers la finalisation et la signature de la convention de l’Acab 3, l’élaboration d’une matrice commune des mesures de l’Acab et la tenue régulière de la revue annuelle de l’Acab».

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