L’approche psychologique ou psychanalytique de la question du troisième mandat du Président
Macky Sall, nous aidera, peut-être, à démêler les secrets du divan. En tentant d’entrer, par
effraction, dans la tête du premier des Sénégalais, nous nous évertuons à mieux comprendre le
drame qui l’habite et qui en dit long sur la finitude de l’être.
Nous ne résistons pas à l’idée de penser que le Président est en train de vivre la fin de son pouvoir
comme un trauma. Les multiples et incessantes déclarations sur le sujet semblent le prouver. La
peur du reflet explique peut-être la phobie du face-à-face avec le miroir.
Même le choix d’un dauphin n’apaisera sa «mélancolie». Il est, comme qui dirait, dans le temps
de la «solitude des mourants», pour parler comme Norbert Elias.
Il n’est plus autorisé à parler au futur …
La perte du pouvoir dont il avait refoulé l’idée, est désormais de l’ordre de la réalité, à mesure que
les heures, les jours, les années passent. Imparable et incontournable, la fin s’imposera à un
pouvoir que le Prince croyait éternel. Rien qu’à penser à cette idée, ça fait peur ! Pas qu’il ignore
que le pouvoir des hommes est éphémère, mais les oripeaux et les accessoires de celui-ci l’ont
conduit à mettre entre parenthèse la réalité tangible d’une fin irréversible, pour se laisser bercer
par la conviction fausse d’être éternel. C’est la réponse concoctée pour faire un croc-en-jambe à
l’impensable, à l’insupportable fin de cycle. Le temps de la séparation arrive à grands pas,
l’inéluctable finitude sera le tombeau du corps présidentiel qui a entamé le processus de
dégénérescence. Son rapport au temps change, puisqu’il n’est plus autorisé à parler au futur.
Adieu escorte, bodyguards, griots tailleurs…
Tout s’organise désormais autour du passé et du présent. Il aurait souhaité que le temps suspende
son envol pour vivre éternellement ses instants de déplacements présidentiels : escorte, gyrophare,
bodyguards aux lunettes noires, garde présidentielle, griots tailleurs d’arbres généalogiques,
militants de conviction et militants de circonstance, etc. Olympe ! «La couronne est un objet
singulier, son pluriel n’a pas de sens», affirment Jacques Séguéla et Thierry Saussez dans leur
ouvrage : La prise de l’Elysée.
Le président semble habité par l’angoisse de devoir perdre cette «couronne» un jour et devenir
Monsieur-tout-le-monde. Rien qu’à y penser…. ça donne le vertige et fait froid dans le dos !
Bacary Domingo MANE (Mondeafrik.com)
BACARY DOMINGO MANE
JOURNALISTE – COMMUNIQUANT
EXPERT MEDIAS/ COMMUNICATION
EXPERT EN COMMUNICATION POLITIQUE
COACH EN IMAGE POLITIQUE
DIRECTEUR DE PUBLICATION ET ADMINISTRATEUR DE MONDEAFRIK.COM
FORMATEUR A SUP DECO, ISSIC, UCAD, UGB, ISEG, MADIBA INSTITUTE,
VICE-PRESIDENT DE LA COMMISSION NATIONALE DE LA CARTE DE PRESSE
EX PRESIDENT DU CORED
EX DIRECTEUR DE PUBLICATION DE SUD QUOTIDIEN
Mon dieu tous ces titres là pour ça ?
Un galimatias fait d’apriori et d’approximations !
Sénégal MO NEEKh !
Franchement ce brouhaha ne vaut pas la peine de décliner tous ces titres.
Pour ce petit texte, vous donnez tous vos titres. Bizarre !
En tout cas le pouvoir ne doit pas finir entre certaines mains que nous connaissons