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Amadou Diaouné (Sudes): "Au Sénégal nous avons pris la mauvaise habitude de faire traîner la reprise effective des cours"

Le Secrétaire général du Syndicat unique des enseignants du Sénégal (Sudes) est convaincu que le concept « Oubi tey Jang tey » est réalisable. Amadou Diaouné pense qu’au Sénégal, on a la mauvaise « habitude de faire traîner la reprise effective des cours des semaines voire plus d’un mois après ». Selon lui, c’est une mauvaise habitude avec laquelle il faut rompre résolument. « C’est possible à la seule condition que tout le monde s’y mette. Les ministères en charge de l’Education, les parents d’élèves, les enseignants, les élèves. Si toutes ces parties ont une conscience aiguë de la nécessité de ne pas être en retard dans le démarrage des cours, d’effectuer l’essentiel du quantum horaire, je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas faire du concept « Oubi tey Jang tey », une réalité », a-t-il soutenu au téléphone de Senego.

Pour lui, les cours devraient pouvoir démarrer dans la semaine de l’ouverture des classes. « Même si les cours ne démarrent pas le premier jour mais quand même, dans la semaine de l’ouverture des classes, que vraiment l’essentiel des établissements du Sénégal puissent effectivement commencer les cours, c’est possible », a-t-il indiqué.

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Par ailleurs, il constate des limites dans ce concept. « Pour ce qui est des abris provisoires, le ministère dit qu’ils représentent maintenant 11% du total des classes. Mais 11 % c’est quand même des milliers d’élèves. Donc eux, ils ne pourraient pas être dans le « Oubi tey Jang tey ». Quelques écoles, dans les villes, qui sont inondées aussi ne peuvent évidemment pas être dans le « Oubi tey Jang tey ». Voilà donc des limites objectives à l’opérationnalisation de ce concept au profit de l’ensemble des élèves du Sénégal », a-t-il fait remarqué.

Le Secrétaire général du Sudes plaide, en outre, pour que les ministères mettent en place ce qu’il faut, le personnel, les affectations donc il faut les faire à temps, les dotations en manuel il faut les donner à temps, aussi au niveau des établissements même que les chefs d’établissements travaillent à rendre opérationnel le concept parce que c’est là où il y a des enjeux.

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