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Alioune Tine sur les Législatives : "Il ne faut pas exclure la cohabitation..."

« Il ne faut pas exclure la cohabitation… » Ces propos sont du fondateur du think tank Afrikajom. Alioune Tine, invité de l’émission J.D.D, ce dimanche, est revenu sur les Législatives qui se profilent à l’horizon. Il invite le pouvoir à se préparer à la fois sur le plan politique et psychologique à une éventualité. Il est aussi revenu sur les élections Locales et les défis qui attendent le nouveau maire de Dakar.

Surprise…

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« Il ne faut pas exclure la cohabitation. Ce n’est pas impossible parce que le basculement, personne ne l’a attendu. Moi je disais que YAW pouvait gagner Dakar et Ziguinchor. Mais le reste, je pense que ça a été une surprise pour la plupart des gens. Surtout l’ampleur des écarts. Quand les gens sont dans le désenchantement politique, sont dans le ressentiment, ils cherchent des alternatives« , a indiqué Alioune Tine.

« C’est maintenant qu’il faut les sortir pour…« 

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Il poursuit : « On attend le pouvoir sur un discours convaincant mais aussi de nouvelles têtes qui peuvent avoir la légitimité, la crédibilité et la confiance des Sénégalais pour travailler. Et pour ces deux années-là, le Président ne doit pas perdre de temps pour inscrire en lettre d’or son nom dans l’histoire politique du Sénégal. Ce, en respectant la constitution et en renforçant les institutions judiciaires. Il est à l’aise aujourd’hui pour sortir les dossiers qu’il a sous le coude. C’est maintenant qu’il faut les sortir pour faire savoir qu’on est en train de lutter de façon frontale contre la mal gouvernance. C’est la mal gouvernance qui produit des monstres politiques« .

Les défis de Barth…

« Khalifa c’est l’homme de la méthode. Barth c’est le ‘boy Dakar’. Sonko c’est l’enfant terrible par son audace, par sa présence sur le terrain. Quant à Babacar Diop, c’est un militant très déterminé sur le terrain. Ils doivent déclarer leurs avoirs, même s’ils ne sont pas obligés par la loi. En réalité, ils doivent tirer toutes les leçons des désagréments qui sont arrivés à Khalifa pour que ça ne leur arrive pas”, selon le fondateur du think tank Afrikajom.

Une tâche « ardue »

Il pense, ainsi que « le plus gros défi c’est celui de Dias. Parce qu’on vit mal à Dakar. On circule mal à Dakar. On respire mal à Dakar. Dakar n’est pas non plus une ville branchée. Il faut faire en sorte que Dakar soit un cadre de vie où il fait bon vivre. D’autre part, Dakar n’a pas d’arbres. Il nous faut une ville verte. Il nous faut une ville intelligente. Dakar est l’une des villes les plus polluées au monde. Dakar est même menacé de disparition d’ici 100 ans. La justice climatique est également un grand défi auquel est confronté Dakar”.

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