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Alioune Tine : "Il faut qu’on aide l’opposition et Macky Sall à se parler et à trouver un consensus..."

Toutes les guerres, mêmes les plus atroces finissent sur la table de négociation parce que pendant la guerre, aussi, on se parle, cela veut dire qu’on fait de la politique, estime Alioune Tine. Pour le fondateur d’Afrikajom Center, il faut qu’on aide l’opposition et le PR Macky Sall à se parler et à trouver un consensus minimal pour aller vers des élections apaisées, libres et inclusives.

« C’est le rôle primordial de la CEDEAO, leur mécanisme de médiation et de résolution des conflits, l’Union Africaine aussi mais aussi les amis et les partenaires du Sénégal. Les Sénégalais, comme peuple manifeste tous les jours leur profond attachement à la démocratie, à l’état de droit et aux libertés fondamentales. À travers les débats passionnels, académiques sur l’état de droit et sur le suffrage universel. Tout ce qui prouve que la culture démocratique sénégalaise est vibrante mais c’est la continuité d’une tradition depuis Blaise Diagne, Carpot, Ganlandou Diouf, Lamine Gueye, Senghor, Cheikh Anta Diop, Sembène Ousmane, Abdoulaye Ly, Wade , Diouf, Dansokho, Tanor, Niass, Djibo ka et j’en passe », explique Alioune Tine.

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Selon Alioune Tine, on s’est toujours remis sur nos pieds après les zones de turbulences par le dialogue. Pour lui, il faut poursuivre ce récit, cette épopée, qui fait qu’on nous cite en exemple.

« Nous devons tous baisser la tête sur l’ensauvagement de notre système a connu, avec la polarisation extrême, des violences d’état et des réponses politiques inédites. Il faut maintenant regarder ça avec lucidité, pragmatisme et avec sérénité et baliser les limites à ne pas dépasser dans la conservation et la quête du pouvoir et surtout quelles sont les causes politiques, institutionnelles mais aussi économiques et sociales et les traiter collectivement », ajoute-t-il.

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Pour M. Tine, la démocratie n’est surtout pas un fleuve tranquille, c’est une promesse et un désenchantement, c’est structurel. « Quand ça tombe en panne on s’arrête tous, on retrousse les manches et on la répare par le dialogue. Quand on y arrive pas, c’est un devoir pour nos amis et nos partenaires de nous aider. Il faut avoir confiance au génie et sénégalais et garder l’espoir car de petits pas comme la manif d’hier, pour la décrispation, sont une bouffée d’oxygène, nous les encourageons », poursuit Alioune Tine.

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5 commentaires

  1. Galsen

    Tu fais partie de ceux qui ont enfermé Sonko dans un entêtement fatal. On ne défie pas un Etat. On ne joue pas avec la vie humaine surtout pour une affaire de Q. Vous passez sur la responsabilité de Sonko dans les tueries de masses, les financements reçus de mouvements terroristes, ses visites au maquis, la rebellion montée à Dakar vrûler des infrastructures. Une fois que l’insurrection a échoué vous dites, ok négocions…


  2. Cheikh Tourè

    Alioune Tine cherche du travail. Il se moque des autorités du pays qu il ne respecte pas du tout. Il les prend pour des bambins peureux qu on peut harceler à tout moment. Dans un autre pays les Tine et Gassama n existeraient même pas. Ce sont des batards de la démocratie.


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