Une innovation remarquable a émané de l’Université Docteur Moulay Tahar de Saïda en Algérie, marquée par le développement d’un système d’exploitation distinctif. Mise au point à partir de Linux, cette initiative repose sur une utilisation exclusive de logiciels à code source ouvert, incitant à l’autonomie technologique locale.
Ce système, fruit du travail conjugué des chercheurs et étudiants de Saïda, se distingue par sa simplicité d’emploi et sa sécurité renforcée, spécifiquement conçu pour répondre aux besoins de l’université. Les performances des équipements informatiques en seront nettement optimisées, tout en assurant une préservation stricte des données.
L’ambition sous-jacente à ce projet pourrait, selon le ministère de l’Éducation, catalyser un essor économique technologique au Maghreb et éventuellement à l’échelle africaine ou mondiale, en jetant les bases d’un développement continu au sein de startups locales.
Initiée suite à un concours par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, l’aventure a mis en compétition dix équipes, les poussons à livrer une solution robuste et pérenne en un temps record.
À l’issue de cet événement, Kamel Baddari, ministre de l’Enseignement supérieur, a exprimé sa satisfaction en félicitant les lauréats, douze étudiants issus de divers campus, pour leur dévouement et leur réussite collective, considérée comme une source de fierté nationale.