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Afrique de l’Ouest, inflation et résilience économique : qui tire son épingle du jeu?

Afrique de l’Ouest, inflation et résilience économique : qui tire son épingle du jeu?

La résilience économique de l’Afrique de l’Ouest s’avère tenace malgré des taux d’inflation élevés en 2023, atteignant en moyenne 20,1%, avec une légère atténuation prévue à 19,4% en 2024, rapporte la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) (2023).

Le déficit budgétaire global de la région devrait rester stable à 4,5% du PIB en 2023 et 2024, ajoute la CEA. Toutefois, la dette publique continue de se détériorer, passant de 55,2% du PIB en 2023 à 56,4% en 2024.

En dépit de ces difficultés, la croissance économique subsiste. Le PIB moyen a progressé à un rythme de 3,4% en 2023, par rapport à 3,9% en 2022, avec des projections de 4,1% pour 2024 et 2025.

Néanmoins, les progrès en matière d’agenda 2030 pour le développement durable sont jugés insuffisants. L’insécurité alimentaire demeure un enjeu crucial, mettant potentiellement en péril 49,5 millions de personnes d’ici août 2024.

L’intégration régionale fait des avancées notables grâce à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA). Tous les 15 pays ouest-africains ont signé cet accord, et 14 ont procédé à sa ratification. Douze parmi eux mettent en œuvre des stratégies nationales avec l’aide de la CEA. Le Ghana, par exemple, participe à l’Initiative commerciale guidée (GTI) pour dynamiser la ZLECA.

La réunion annuelle des organisations intergouvernementales d’Afrique de l’Ouest se tiendra à Abidjan, les 10 et 11 juin 2024. Ce rendez-vous abordera des défis économiques, sociaux, environnementaux et politiques, notamment la réduction de l’espace budgétaire post-Covid-19, les crises géopolitiques et sécuritaires, ainsi que les questions climatiques.

L’objectif de cette réunion est d’évaluer les progrès en matière d’intégration régionale et de discuter des initiatives sous-régionales visant à promouvoir le développement durable. Ce rassemblement réunira des représentants des organisations intergouvernementales, des agences des Nations Unies, du secteur privé, des universitaires et de la société civile, avec l’ambition de renforcer le partenariat pour le développement durable.

1 COMMENTAIRES
  • Ndiaya

    Se sont ses projections des organes du système des nations unies qui nous inganes.sur quelles économique fondent elles leurs analyses ??au delà de ces considérations sur sur quelles faits économique fiables se basent elles ??sont ils plus avisés que les organisations locales de la statistique ??voila une panoplie de questions qui méritent réflexion

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