Affaire Sory Kaba : les non-dits d’un limogeage qui secoue l’Etat

Senego en sait un peu plus sur les derniers instants qui ont précédé le limogeage de Sory Faramady Kaba de la tête de la direction des Sénégalais de l’extérieur, suite à sa sortie dans l’émission Grand jury estimant que le président de la République a « entamé son dernier mandat ». 
Une prise de décision difficile
En effet, de sources révèlent que, le chef de l’État, Macky Sall, a beaucoup hésité avant de prendre cette décision qui, apparemment, n’a pas fait l’unanimité au sein du pouvoir.
D’ailleurs, il a même pris langue avec pas mal de hauts responsables de son parti pour aborder ce qu’il était convenu d’appeler le « cas Sory Kaba ».
Considérant les propos de ce dernier comme une sorte de « défiance » à son égard. Et il avait demandé aux apéristes de surseoir à ce débat du 3ème mandat.
Sanction exemplaire
Macky Sall était face à un dilemme : le sanctionner pour servir de leçon aux autres et éviter les vives réactions surtout de l’opposition suite à une telle mesure. Mais c’est finalement ce lundi matin, avant de prendre les airs pour la Norvège que le patron de l’Apr est passé à l’acte. Par décret présidentiel, l’expert financier Amadou François Gaye est porté à ce poste.
Connivence fatale avec un aspirant au pouvoir
L’autre fait qui aurait poussé le président Sall à brandir le bâton contre Sory Kaba, rapportent des informateurs proches du palais, c’est son « rapprochement » avec un puissant responsable qui serait déjà en train de « manœuvrer contre vents et marrées » afin de se positionner pour l’après Macky Sall, en 2024. Kaba est donc soupçonné de vouloir travailler pour cette haute personnalité de l’État en remettant au goût du jour cette lancinante et brûlante question relative au mandat présidentiel.
En tout état de cause, d’après certaines indiscrétions, le responsable de l’Apr, qui « incarne déjà l’héritage de Macky Sall », n’est pas en phase avec le chef de l’État qu’il accuserait lui aussi de vouloir baliser le chemin pour Karim Wade, fils de son prédécesseur, Abdoulaye Wade, avec qui il entretient désormais de bons rapports.
3 COMMENTAIRES
  • Albert Richard Ndione

    Proverbe africain  » le caméléon tourne le dos à ce qu’il aime le plus  » pourquoi le caméléon: parce qu’il a la possibilité de voir en tournant ses yeux de contrôler tout ce qui est derrière lui…

  • Malick Diallo

    Nos dirigeans sont indigne ils aiment tous le pouvoire est il nous rapportent rien dit tout cest la honte cher popilation reveiller vous les gens les plus riche aux cest les marabouts est leurs famillis est les politiciens comme les moutapha niasse cest tous des profitard pour le president de la republbique macky sall le cas de sont frere aliou sall il est plus il a pris largent du petrole lui a vec franck timus mes jusqua present rein nest claire encore sory kaba nas rien fait pourtant ce president me fait honte

  • Assane

    La défiance à l’endroit du président serait de dire un 3 éme mandat. Ce fait ressemble plus à un règlement de compte du fait que le président ne veut pas que son éventuelle magouille de modification ou de mauvaise interprétation des textes constitutionnels s’ébruite.

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