Addis-Abeba, le siège de l’Union africaine espionné par Pékin

Addis-Abeba, le siège de l’Union africaine espionné par Pékin

Il y a un an, les informaticiens du bâtiment, construit en 2012 par les Chinois, ont découvert que l’intégralité du contenu de ses serveurs était transférée à Shanghaï.

Au siège de l’Union africaine (UA), à Addis-Abeba, des ascenseurs parlent encore le mandarin et les troncs des palmiers en plastique sont griffés China Development Bank. De nouveaux bâtiments en construction par des sociétés de Pékin ou Hongkong ceinturent la tour de verre moderne offerte en 2012 par la Chine à l’Afrique. C’est là que doit se dérouler, dimanche 28 et lundi 29 janvier, le 30e sommet de l’organisation panafricaine.

Les contrôles sont stricts pour pénétrer dans ce bâtiment où ministres et chefs d’Etat se retrouvent deux fois l’an pour évoquer les grands enjeux du continent. Il y a pourtant une menace sécuritaire invisible ignorée par la plupart des dirigeants et des diplomates, mais qui préoccupe au plus haut point certains hauts responsables de l’UA.

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