Accidents de la route : 29 morts en 48h, des mesures d’urgence s’imposent

Le Sénégal est en train de perdre un pan important de sa population sur les routes. Les accidents de circulation tuent beaucoup plus qu’une épidémie. En 48h, vingt-neuf (29) individus ont perdu la vie dans des collisions plus macabres que spectaculaires. Ainsi les chiffres de 2016 risquent de dépasser largement ceux de 2015 qui s’élevaient à peu près à 430 morts par accident. La moyenne mensuelle dépasse les 22 à 25 décès cette année.

Selon un communiqué de Tallybi pervenu à la rédaction de Senego, cette situation interpelle les autorités étatiques mais aussi toutes les organisations qui s’activent autour des routes, du transport, de la prévention mais aussi de la sécurité routière. Le peuple est en train de perdre des citoyens des plus actifs et des plus valeureux.

Ces séries meurtrières sur nos routes ont poussé les acteurs avec l’appui du Ministère des Infrastructures, Transports terrestres et du désenclavement à mener, à chaque grand événement religieux, des campagnes de sensibilisation sur la sécurité routière. Mais aujourd’hui, il faut reconnaître les limites de ces initiatives et passer à l’étape supérieure.

Selon le même communiqué, « Si l’on revient sur les accidents des deux derniers jours, l’on se rend compte que celui qui a eu lieu dans la nuit du lundi au mardi 13 décembre a été un peu plus macabre, ».

« A lui seul, on dénombre 14 pertes en vie humaine. Une collision effroyable qui s’est produite à hauteur de Koumpentoum, dans le département de Koungheul. Le choc entre un bus en partance pour Diaobé et un camion-citerne «Malien» stationné sur la chaussée a été tellement violent que le car de transport en commun a pris feu. 13 personnes ont rendu l’âme calcinées. Parmi les 85 blessés graves, quatre à cinq vont finir par trépasser. Ce qui porte le bilan provisoire à 14 décès, » ont déploré les membres de Tallybi par le biais du communiqué.

Nous avons fait le malheureux constat sur les accidents qui se reproduisent pendants les grands événements nationaux tels le Gamou et le Magal. Ainsi « la liste des victimes à l’occasion des mouvements de foule lors de grandes manifestations religieuses s’est fortement rallongée avec le Gamou de Tivaouane 2016. »

« En effet, la faucheuse a, encore frappé et d’un coup, a tué huit personnes. Il s’agit de deux cars «Ndiaga Ndiaye» qui se sont violemment heurtés le lundi 12 décembre au niveau de Thieumbeul, une localité située dans la commune de Ngaye Mékhé, » rappelle le communiqué.

« L’un transportait des pèlerins de retour du Gamou tandis que l’autre, en provenance de Saint louis, était vide et roulait à une vitesse hallucinante et tentait de contourner un autre véhicule quand le choc d’une rare violence s’est produit. Au bilan provisoire, huit (8) pertes en vie humaine, » s’est-t-il indigné.

Mais malheureusement si ces fait malheureux s’en limitaient qu’en ces grands moments de rencontre et de danses circulations, le mal serait moindre,  » la route de Saint-Louis a enregistré un autre accident la veille, c’est à dire le dimanche 11 décembre  qui a décimé les occupants d’un véhicule «sept places » contre un camion Frigorifique. En effet, là aussi 7 individus ont été emportés par ce choc »,  renseigne le communiqué.

« Ce bilan des 48 dernières heures on ne peut plus dramatique confirme la lourde tendance lors du Magal de Touba 2016 où également pour les 72h ou tout au plus la semaine, 21 décès et 857 victimes ont été relevés par les sapeurs-pompiers, » a publié Tallybi pour simplement dire qu’en 48h nous avons assisté au Sénégal à un apocalypse routier.

 

2 COMMENTAIRES
  • diop

    Il faut les brigades routières avec des motards et être sévères avec ces chauffeurs indisciplinés

  • muslim

    le plus triste est que ces morts croyez bénéficier de la sainteté d’une terre or Abou Hourayra (que Dieu l’agrée) rapporta que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) avait dit : « Qu’on arrange le voyage pour la prière qu’a trois mosquées : la mosquée Al-Haram (mosquée sacrée de la Mecque), la mosquée du Prophète (à Médine) et la mosquée Al-Aqsa (à Jérusalem) ». (Al-Boukhari, Mouslim, Abou Dâwoud, At-Tirmidhi) Abou Hourayra (que Dieu l’agrée) rapporta aussi que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : « Une prière dans ma mosquée-ci (à Médine) est meilleure que mille prières ailleurs, sauf dans la mosquée Al-Haram. Et une prière dans la mosquée Al-Harâm vaut 100 prières dans ma mosquée-ci ». (Al-Boukhâri)

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