L’Académie Africaine des Sciences de la Santé (AASS), soutenue par la Fondation Mohammed VI des Sciences et de la Santé, a été officiellement lancée ce samedi à Dakhla, au Maroc. Lors de la cérémonie d’ouverture, le ministre marocain de la Santé et de la Protection sociale, accompagné du secrétaire général représentant le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, a salué cette initiative comme un exemple emblématique de la coopération Sud-Sud.
Le ministre de la Santé et de la Protection sociale a exprimé sa grande satisfaction, soulignant que l’Académie marque « une nouvelle page pour la santé en Afrique ». Ce projet structurant, a-t-il précisé, incarne la vision d’une Afrique souveraine qui prend en charge ses propres défis. Dakhla, en accueillant l’Académie, symbolise l’engagement en faveur de l’équité territoriale et de l’intégration africaine, tout en faisant de la santé une priorité commune.
Selon le ministre Amine Tahraoui, l’Académie répond à trois impératifs : répondre aux besoins réels des populations africaines, s’adapter aux réalités du continent et fédérer les énergies pour surmonter les défis sanitaires.
De son côté, le Secrétaire général de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a souligné l’importance de cette initiative, portée par la Fondation Mohammed VI, qui place le Maroc comme un catalyseur clé de la coopération Sud-Sud. Il a précisé que le Maroc a toujours vu dans ses partenariats avec les pays africains une plateforme d’échanges et d’actions, visant à améliorer la santé publique avec des solutions adaptées aux spécificités de chaque nation.
Ce projet ambitieux, a-t-il ajouté, répond aux grands défis sanitaires du continent et offre une opportunité unique de partager des expériences et de poser les bases d’une collaboration durable. « Ensemble, développons la recherche, l’innovation et la coopération », a-t-il conclu.
À travers cette Académie, le Secrétaire général a expliqué qu’une coopération stratégique serait mise en place pour renforcer l’accès à l’innovation et répondre aux enjeux de santé en Afrique. Parmi ses objectifs : promouvoir la recherche scientifique en santé publique, créer des formations de haut niveau adaptées aux besoins locaux, et accompagner le développement des compétences médicales sur le continent.
L’Académie jouera également un rôle essentiel dans la collecte et l’analyse des données sanitaires à l’échelle africaine, fournissant des informations cruciales pour les gouvernements. Selon le ministre, l’Académie marque ainsi une étape décisive dans le développement de la santé en Afrique, avec l’objectif de garantir un accès équitable aux soins de santé pour tous.