356 milliards seraient mobilisés entre 2008 et 2015 grâce aux Arrangements-cadre aux appuis budgétaires

Les Arrangements-cadre relatifs aux appuis budgétaires (ACAB) que le Sénégal a signé avec plusieurs de ses partenaires bilatéraux ont été « un moyen efficace » de relèvement des taux d’absorption de l’aide extérieure, en facilitant la mobilisation de 356 milliards de francs CFA au profit de la partie sénégalaise entre 2008 et 2015, a soutenu le ministre délégué chargé du Budget, Birima Mangara.

Les ACAB ont permis au Sénégal , consistant en des modalités de décaissement de l’aide budgétaire ainsi que des mesures et des indicateurs faisant l’objet d’un suivi et de rencontres périodiques suivant un calendrier déterminés à l’avance, est un dispositif qui doit être pérennisé, a-t-il dit, constate l’agence de presse sénégalaise.

M. Mangara, présidant la revue annuelle politique de l’ACAB II, a relevé l’importance de ce dispositif dans la mobilisation des ressources extérieures dans un contexte de mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (PSE) et des Objectifs de développement durable (ODD).

« Nous essayons d’appliquer les meilleurs standards internationaux et il faut le reconnaître, nous avons aujourd’hui, des procédures internes de programmation et d’exécution budgétaire et financière après à garantir la transparence et la traçabilité des ressources publiques y compris celles provenant de nos partenaires ai développement« , a-t-il indiqué.

Birima Mangara a annoncé la signature prochaine du volet 3 de l’ACAB, qui devrait selon lui « consolider une coopération flexible, intégrée, crédible et vectrice de changements grâce à un dialogue productif et des actions ciblées pour une meilleure efficacité de la dépense publique« .

Le Sénégal a signé deux ACAN (2008 et 2013).avec un groupe de partenaires techniques et financiers (Union européenne, Banque mondiale, Banque africaine de développement, France, Allemagne, Espagne, Canada et Pays Bas).

Selon le ministre délégué chargé du Budget, la volonté du Sénégal « est cependant d’arriver à fédérer les partenaires techniques et financiers autour d’une matrice unique de réformes« .

« Le constat, il faut le souligner, est que chaque partenaire ait sa propre matrice de mesures, généralement dans un secteur de concentration. Cela ne permet pas toujours une bonne coordination dans le suivi des engagements pris avec les différents partenaires signataires« , a expliqué M. Mangara.

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