3 élevées tuées par un tracteur à Tassette : Une course poursuite à l’origine du drame, récit des témoins

Emoi et consternation à Tassette, une localité située dans l’arrondissement de Notto (département de Thiès) après la mort de trois jeunes filles élèves âgées entre 14 et 15 ans. Ces trois élèves décédées font partie d’un groupe d’élèves fauché à la sortie de leur établissement par un conducteur de tracteur qui a perdu le contrôle de son engin. Une autre blessée a été amputée des jambes et une deuxième blessée se trouve dans un état grave. Selon les témoins, le conducteur du tracteur roulait à vive allure.

Le chauffeur du tracteur qui a heurté les enfants a été arrêté par les gendarmes, arrivés sur place une heure après l’accident. Il a affirmé face aux enquêteurs que le volant de son véhicule s’est coincé au moment du drame. Moussa Mbodji, un témoin du drame rencontré par nos confrères de L’Observateur sur place précise que les chauffeurs des deux tracteurs faisaient la course sur la route.

D’après un témoin de l’accident nommé Moussa Mbodji, les chauffeurs des deux tracteurs faisaient la course sur la route. «C’est dans ces circonstances que l’un a perdu le contrôle pour aller percuter les enfants », se désole ce dernier. « Le tracteur est passé sur les trois filles qui sont mortes. Deux autres sont blessées, l’une au front et l’autre s’est retrouvée avec des fractures au niveau des deux jambes. Cette dernière était coincée sous un arbre ».

La lenteurs des secours

D’après Moussa Mbodji, après avoir été fauchées par le chauffard, les victimes sont restées «plus d’une heure» sans être secourues. « On a longtemps attendu les sapeurs-pompiers, ils sont arrivés tardivement. On est restés impuissants à regarder les corps sans vie. Certains pleuraient, d’autres s’étaient évanouis. C’est l’ambulance de Tassette qui est venue en premier, mais elle n’est pas adaptée pour conduire des blessés dans les conditions optimales. L’accident s’est produit à 14 heures, la gendarmerie est arrivée sur les lieux vers 15 heures et les sapeurs-pompiers vers 16 heures. On ne pouvait pas intervenir. »