26 mars 2018-26 mars 2021: il y a trois années disparaissait « Diop Le Maire »

Ce 26 mars 2021 marque le troisième anniversaire du rappel à Dieu à l’âge de 82 ans de l’ancien maire de Dakar, Mamadou Diop dit « Diop Le Maire ». Engagé au sommet de l’Etat avant l’indépendance en 1960, l’homme politique a ensuite accompagné deux présidents, avant de se consacrer, pendant près de deux décennies, à la tête de la Ville de de la capitale sénégalaise (de 1984 à 2002).

Né le 9 mai 1936 à Dakar, Mamadou Diop fait partie des piliers de l’histoire politique sénégalaise. Il a été incorporé dans l’armée française en 1956 avant d’être affecté au Niger, puis en Algérie. Quatre années plus tard, il devient lieutenant et revient au pays en novembre 1960 pour intégrer la gendarmerie nationale. Il a commandé la compagnie de gendarmerie du Sine-Saloum et celle du Sénégal oriental (Tambacounda).

En 1971, Mamadou Diop devient magistrat et occupe le poste d’avocat général de la Cour suprême. Il sera ensuite appelé par le président Léopold Sédar Senghor à servir au palais de la République en qualité de Secrétaire général de la présidence.

L’ancien officier de gendarmerie a été ministre des Travaux publics, du Transport et de l’Urbanisme jusqu’au départ du président Senghor.

En janvier 1981, il est nommé ministre de la Santé dans le premier gouvernement du Premier ministre Habib Thiam. C’est en 1984 qu’il est porté à la tête de la Ville de Dakar qu’il dirigera jusqu’en 2002. Une longitude (18 ans) qui lui a d’ailleurs valu le surnom  « Diop Le Maire ».

3 COMMENTAIRES
  • Ousseynou Mbengue Madicke 2019 Italia

    Qu’Allah (swt) l’acceuille dans ses paradis celestes. Mamadou a œuvre pour le rayonnement du Sénégal enegal

  • rené Diagne

    que Dieu ait pitié de son âme…un grand homme
    .

  • Diallo Ramatoulaye

    La ville de Dakar devrait lui rendre un grand hommage pour avoir beaucoup contribué au développement de notre capital tant au niveau des infrastructures sanitaires ( Centres de Santé) dans toutes les arrondissements, la réhabilitation des écoles et des rues. Ce n’est pas pour rien qu’on le surnommait  » Le Batisseur ».
    Que Firdawsi soit sa demeure éternelle !

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